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Six semaines après après l'élection de François Hollande, la gauche remporte les législatives avec (selon les dernières estimations) 341 sièges dont :
- 291 sièges pour le PS et les formations divers-gauche
- 13 pour le Front de gauche
- 20 pour Europe Ecologie Les Verts
- 12 pour les Radicaux de gauche
- 5 pour le MRC (de Jean-Pierre Chevènement)
La gauche remporte ainsi la majorité absolue (plus de 289 sièges) à l'Assemblée avec 53,38% des voix. Cette victoire lui assure les pleins pouvoirs, à la fois législatifs et exécutifs : au gouvernement, au Sénat et à l'Assemblée nationale. Une première historique sous la Vème République.
Avec 40,03 % des voix, la droite parlementaire obtiendrait 231 sièges, dont :
- 212 pour l'UMP et les formations divers-droite
- 15 pour le Nouveaux centre et l'Alliance centriste
- 4 pour le Parti radical lavoisien (Mouvement Républicain et Citoyen de Jean-Louis Borloo)
Au centre, le Modem obtiendrait 2 sièges.
A l'extrême droite, le FN obtiendrait 2 à 4 sièges.
Abstention record
Après un premier tour marqué par un taux d'abstention record (42,90%), le second tour des législatives n'a pas davantage rameuté les électeurs dans les urnes. Et marque également un record d'absention avec 44% de non votants. Du jamais vu.
Les électeurs, mobilisés en nombre en mai dernier, se sont peut-être démotivés, imaginant que les jeux étaient déjà faits depuis la présidentielle...
Les enjeux du second tour
Le but du PS, au terme du second tour, était d'obtenir le maximum des 577 sièges à l'Assemblée nationale afin de mettre en place la politique du "changement" de François Hollande sans devoir compter sur l'aide des écologistes ou du Front de gauche. C'est désormais chose faite ! Le gouvernement a donc le champ libre pour mettre en oeuvre son programme.
De son côté, après la défaite à la présidentielle, l'UMP espérait diriger l'Assemblée nationale pour mener l'opposition au sein d'une cohabitation, un objectif non atteint... puisque la gauche obtient la majorité.
L'un des autres principaux enjeux de ces élections était le résultat du Front national, après son score important lors du premier tour de l'élection présidentielle (18,01%). Lors du premier tour des législatives, le FN avait obtenu 13,40% des voix.Au second tour, le parti de Marine Le Pen obtient 2 à 4 sièges à l'Assemblée, mais sans elle. Le FN refait donc son entrée au Parlement après quinze ans d'absence (depuis 1997).