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Laurent Wauquiez endosse déjà le rôle du chef de l'opposition face à Emmanuel Macron. Favori de l'élection pour la présidence des Républicains, qui se tiendra en décembre prochain, il s'est lancé dès ce dimanche dans une violente charge contre le chef de l'État. Le candidat à la présidence des Républicains dresse un portrait au vitriol du président dans le JDD.
Si Laurent Wauquiez loue l'audace du président de la République, il assure ne pas sentir chez lui "un amour charnel pour la France", "contrairement à ce qui émanait d'un Pompidou, d'un Giscard, d'un Mittterand, d'un Chirac, de Sarkozy ou même, à sa façon, de Hollande le Corrézien". Il affirme que le chef de l'État est "le plus parisien des présidents qu'on n'ait jamais eu", il l'accuse d'être "hanté par une haine de la province".
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Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes fustige le manque d'idéologie d'Emmanuel Macron et ses ambitions purement personnelles. "Ce qui me frappe chez lui, c’est le désert de l’âme. Il n’est porté que par un seul projet : lui-même", assure-t-il. Et Laurent Wauquiez de déplorer son narcissisme : "Il s’aime tant, et il a tellement besoin que ça s’incarne dans une série d’images, de louanges, qu’il ne supporte pas la contradiction des médias".
"Une haine de la Province"
Le candidat à la présidence des Républicains insiste en pointant du doigt le caractère jupitérien d'Emmanuel Macron. il ne s'en prend pas seulement à la fonction du président mais à directement sa personne. "Il a construit un gouvernement dans lequel personne ne doit lui faire d’ombre ; il a mis quelqu’un à Matignon mais en fait il n’y a pas de Premier ministre". Pour Laurent Wauquiez, chez le président "il y a de la morgue", celle "de l'enfant capricieux et de l'adulte arrogant", ajoute-t-il en jugeant qu'il "oppose les générations et divise les Français en deux catégories : ceux qui réussissent et 'ceux qui ne sont rien'".
Une attaque sur la forme et sur le fond en règle de la part de Laurent Wauquiez. Emmanuel Macron n'a en en effet, selon lui, "pas de projet pour la France". Il souligne son manque de projet pour la France. "Il dit n'être ni de droite ni de gauche et je pense que c'est profondément vrai. C'est un vide", conclut l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy. Une charge brutale en bonne et due forme.