La petite blague d’Aurélie Filippetti à l’encontre des brûlots anti-Hollande©AFPAFP
Invitée sur RTL ce mercredi, Aurélie Filippetti s'est félicitée pour l'édition française après la parution de plusieurs livres à charge contre François Hollande.

François Hollande en fait-il beaucoup pour l’édition française ? Directement, non. Mais avec la succession de livres-brûlots récemment parus contre le président de la République, le monde de l’édition se porterait mieux semble se réjouir Aurélie Filippetti. Invitée ce mercredi matin chez RTL, l’ex-ministre de la Culture est, entre autres, revenue sur l'actualité littéraire, largement inspirée par François Hollande.

En effet, après Cécile Duflot et Valérie Trierweiler, c’est au tour de Delphine Batho, l’ex-ministre de l’Écologie, de sortir un ouvrage à charge contre l'exécutif, le 15 octobre prochain.

Interrogée sur la possibilité d’écrire à son tour un livre pour raconter son expérience, la députée socialiste de Moselle a répondu par la négative. Elle s’est cependant permise une petite blague à l’encontre des récents ouvrages à charge contre le président. "C’est très bon pour l’édition française. Je me félicite que l’édition française se porte mieux", a-t-elle confié aux auditeurs de RTL, le rire aux lèvres.

Un "Hollande bashing" criticable?

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a de son côté fait part de son mécontentement, rapporte le Lab d'Europe 1. "Je suis assez surpris de tous ces ministres qui, une fois sortis du gouvernement, tapent à bras raccourcis sur le président de la République et le Premier ministre", a-t-il tonné au micro de Radio Sud ce mercredi.

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Et de rajouter : "Ils sont critiquables, il n’y a pas d’œuvre humaine qui ne soit pas critiquable. Mais de là à aller dans le 'bashing Hollande', je trouve que ça fait beaucoup, surtout dans le moment politique que nous traversons."

Aurélie Filippetti, si elle reconnait que le "renoncement" du président Hollande par rapport à sa campagne de 2012 l’a amené à quitter le gouvernement, refuse qu’on considère son choix comme une trahison. Il s’agit d’"une décision au moins aussi forte que le vote de confiance", a-t-elle expliqué à RTL, tout en affirmant comprendre ceux qui s’y étaient opposés.