De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
On comprend mieux la réserve du Parti socialiste, dimanche soir, à l’issue du second tour des élections régionales… Pourtant arrivé second sur le plan national, et "sauvant les meubles" par rapport à ce qui était annoncé, le parti de Jean-Christophe Cambadélis a dû vite faire le calcul et se rendre à l’évidence : le Front national l’a battu sur un point essentiel, le nombre d’élus.
La bérézina pour le PS
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En effet, bien que le FN n’ait remporté aucune région dimanche dernier, le parti, en se maintenant dans toutes les régions, a réussi à faire élire 358 conseillers régionaux, soit 3 de plus que le PS, qui compte maintenant 355 conseillers socialistes. Si la différence est ténue, deux faits majeurs sont à noter : d’une part, c’est la première fois que le FN a plus d’élus qu’un parti gouvernemental à l’issue d’une élection, d’autre part, le PS a subi une véritable bérézina d’élus, puisqu’entre les régionales de 2010 et celles de cette année, il a perdu la moitié de ses élus.
Le FN passe de 181 à 1 992 élus en trois ans
Si comptabiliser par "bloc" à gauche ait encore un sens, le FN serait toutefois encore en deçà de la "gauche plurielle". En additionnant les socialistes, les radicaux de gauche, les écologistes, les communistes et les candidats "divers gauche", on obtiendrait un total de 677 conseillers régionaux. Quant aux Républicains, en gagnant de grandes régions comme l’Ile-de-France, leur score est de 493 élus (auxquels il faut ajouter pour le "bloc de droite " 199 pour l’UDI et 86 pour les listes "divers droite").
Au total, selon Francetv Info, le nombre d’élus frontistes, toutes élections confondues, est de 1 992, alors que le parti n’en comptait que 181 au début du quinquennat de François Hollande.
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