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Le premier secrétaire du Parti Socialiste aurait-il triché pour obtenir ses diplômes ? À en croire les révélations faites par Laurent Mauduit, journaliste de Mediapart(lien abonnés) qui publie aujourd’hui un livre dont les bonnes feuilles sont publiées sur le site, Jean-Christophe Cambadélis aurait obtenu un doctorat de troisième cycle de sociologie alors qu’il ne disposait pas des diplômes antérieurs lui permettant d’arriver à ce niveau.
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"En 1984, il n'a ni licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA" écrit le co-fondateur de Mediapart dans son ouvrage intitulé "À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient" (éd. Don Quichotte). Selon ce dernier, c’est grâce à un faux document que Jean-Christophe Cambadélis est arrivé à tromper l’administration de la faculté de Jussieu avec l’aide "d’un allié dans la place''.
Cet allié en question serait Pierre Fougeyrollas, sociologue et anthropologue, qui était proche de "Camba" quand les deux étaient membres de l’OCI, un groupe trotskiste. Ce serait donc grâce à cette complicité que le jeune Jean-Christophe Cambadélis aurait pu rédiger une thèse portant sur le "Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République" et qui lui fera obtenir "haut la main son doctorat" en 1985 .
Parmi les memebres du jury, sont présents Pierre Fougeyrollas mais aussi Gérard Namer avec lequel l’actuel secrétaire du PS avait monté "des sections Force ouvrière dans l’enseignement supérieur".
Comme ceci est relevé par le journaliste, aucune allusion à ce diplôme n’est citée sur son site personnel. En outre, Laurent Mauduit explique que sa thèse est "médiocre" et qu’elle fut célébrée par un pot réunissant 400 personnes. De son côté, Jean-Christophe Cambadélis dénonce "un grand n’importe quoi".