La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le débat a été enflammé, mais les députés ont adopté, ce mardi tard dans la soirée, l’amendement PS supprimant la notion de « détresse » instaurée en 1975 par la loi Veil et jusqu’ici nécessaire pour recourir à l’IVG. La majorité a défendu « une formulation devenue obsolète », et s’est félicitée de s’être prémunie contre une « régression » et un possible « retour en arrière » du droit des femmes en ce domaine, citant le cas espagnol, où un projet de loi, présenté en décembre dernier, supprime quasiment le recours à l’interruption volontaire de grossesse.« Jamais un acte banal »L’IVG n’est « jamais un acte banal », mais « une décision douloureuse » ont ainsi rappelé de nombreux élus de gauche. « L'IVG est un droit à part entière et pas une simple tolérance assortie de conditions » a de son côté réaffirmé Najat Vallaud-Belkacem, la ministre du Droit des femmes. Des arguments qui n’ont pas fait l’unanimité à l’UMP, dont la majorité des députés a voté contre ce texte. Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée a ainsi parlé d’ « intérêt politicien, politicard ». Certaines élues de droite ont néanmoins voté pour, estimant, comme Nicole Ameline, que « dénier aux femmes la capacité de juger elles-mêmes, de décider serait un recul juridique et une défaite de la pensée ».Le déremboursement rejetéL’amendement déposé par 14 députés UMP réclamant le déremboursement de l’IVG a lui en revanche été rejeté. Une idée qui ne remportait pas l’adhésion de l’opposition. Bernard Debré s’est ainsi dit « écoeuré ». Najat Vallaud-Belkacem a de son côté estimé qu’il était « insupportable » de vouloir « exclure du droit à l'IVG les femmes les plus modestes ».