De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Quels congés peuvent être décemment envisagés par l’exécutif cet été ? Voilà une question qui constitue un sujet politique sensible pour l’Elysée, révélé par Le Monde et le Journal du Dimanche. Les critiques sur ses vacances estivales de 2012 sont restées en travers de la gorge du chef de l’Etat, qui commente : "J’ai trouvé que c’était très injuste. Les ministres étaient présents, certains très actifs… Mais ce qui compte, c’est l’impression".
Selon Le Monde du 2 juin, le président de la République aurait donc récemment évoqué ce problème en petit comité. "Dire que les ministres n’ont pas le droit à la détente, ce ne serait pas sincère vis-à-vis des Français. Ils ont droit de se reposer quelques jours. Mais dans des périodes de crise, l’idée même de prendre deux semaines de vacances ne va pas de soi…" a-t-il dit. "On n’a pas reçu de note de service, mais cela paraît évident. Les vacances, cette année, seront minimalistes", conclut un conseiller cité par le quotidien du soir.
Un été studieux
Le message semble être passé puisqu’à l’Elysée, les collaborateurs du président envisagent tous une forme de rigueur touristique. En effet, seuls "un ou deux" conseils des ministres prévus au mois d’août devraient être rayés de l’agenda. "Il faudra être réactif et montrer qu’on est là", a décidé François Hollande selon un indiscret du JDD.
Pour l’hebdomadaire, l’été sera "studieux pour le président et son gouvernement". De même, le chef de l’Etat devrait éviter le fort de Brégançon cette année et s’emploie à convaincre son équipe de ne pas trop s’éloigner, ni partir trop longtemps. Il aurait déjà écrit à quelques ministres de ne pas partir en vacances. La consigne est claire : occuper le terrain.
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