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Le Premier ministre, Manuel Valls, avait mis en garde, dimanche, les Français contre "une menace terroriste majeure" en utilisant pour la première fois le mot de "civilisation".
"Nous ne pouvons pas perdre cette guerre parce que c’est au fond une guerre de civilisation. C’est notre société, notre civilisation, nos valeurs que nous défendons.", avait-il fait entendre lors de l’émission "Le Grand Rendez-vous", d’Europe 1, Le Monde et I-télé.
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Des propos qui avaient réjoui la droite et embarrassé à gauche à l’image de Julien Dray qui ne croit pas que "la civilisation arabo-musulmane (soit) une menace par rapport à la civilisation judéo-chrétienne."
"Une guerre de civilisation, au singulier"
Devant la polémique, Manuel Valls a tenté lundi se clarifier ses propos lors d’un déplacement à Metz. Le Premier Ministre a souligné qu'il fallait mener une "guerre de civilisation contre la barbarie", qui n'a rien à voir avec une "guerre entre les civilisations, au pluriel", car "nous ne sommes pas en guerre contre une religion".
"Le mot de civilisation (...) n'appartient pas aux conservateurs américains (...) Pour moi, l'islam comme porteur de message universel, l'islam de France à construire, la démocratie tunisienne, font partie d'une même civilisation. Le totalitarisme de Daech, qui égorge, tue, bien sûr, non.", a-t-il dit encore.
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