Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Trois jours après la 6e grande conférence de presse de François Hollande, son prédécesseur a dévoilé les mesures qu’il souhaiterait mettre en place pour aider la France à se sortir des différentes crises qu’elle traverse depuis plusieurs mois. Au cours d’un long entretien accordé au Figaro et publié ce jeudi, l’ancien locataire de l’Elysée a ainsi préconisé de "refonder la politique migratoire européenne". Selon lui, "la France a vocation à fixer un cap en Europe et non pas à se retrouver à la traîne". Fustigeant "l’absence de stratégie, de vision et d’autorité de François Hollande" qui s’est récemment rallié à la politique des quotas, Nicolas Sarkozy a également mis en garde contre les conséquences de ce positionnement. "Puisque la France garde des allocations sociale supérieures à celles de ses partenaires de Schengen, les réfugiés qui entrent dans les autres pays de Schengen finiront inéluctablement chez nous", a-t-il prévenu.
Suspendre "provisoirement ressortissants non européens au sein de l'espace Schengen"Aussi, l’ancien président de la République a-t-il appelé à "créer des centres de rétention dans les pays périphériques à Schengen", mais aussi à suspendre "provisoirement la libre circulation des ressortissants non européens au sein de l'espace Schengen".
Au cours de son interview, le patron des Républicains a par ailleurs évoqué le cas de la guerre en Syrie et de la menace représentée par Daech. Alors que François Hollande a annoncé en début de semaine le lancement de vols de reconnaissance, Nicolas Sarkozy a jugé ces mesures insuffisantes. "Pour la Syrie, il faut mobiliser des forces terrestres de pays de la région, comme les Etats du Golfe ou l’Egypte, et des forces de l’opposition syrienne", a-t-il affirmé. Selon lui, "le débat n’est pas entre aviation ou forces au sol. D’abord parce que l’aviation, sans experts au sol, est aveugle. Ils sont nécessaires pour prendre les coordonnées GPS des cibles, ce qui évite les dommages collatéraux. Donc, dire ‘on peut envoyer des avions mais personne au sol’ est un mensonge".
A lire aussi -Intervention de la France en Syrie : ce qu'il faut retenir
"On doit vaincre Daech en quelques mois si on s’en donne les moyens"Et celui-ci de marteler qu’il faut impliquer la Russie dans le dossier syrien. "Il faut tourner la page de cette guerre froide avec Moscou, ce qui ne veut pas dire que l’on est d’accord sur tout, ni que l’on accepte ce qui se passe à Donetsk (…) La Russie doit montrer sa bonne volonté en aidant la communauté internationale à vaincre Daech et à régler l’imbroglio syrien", a-t-il estimé. "L’avenir de la Syrie ne peut pas s’envisager avec Bachar al-Assad", a-t-il également souligné avant d’assurer : "On doit vaincre Daech en quelques mois si on s’en donne les moyens".
Vidéo sur le même thème : Intervention en Syrie: le changement d'attitude de François Hollande