De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une ambiance "bon enfant" avant le débat
Entre François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron Jean-Luc Mélenchon, il régnait une ambiance "bon enfant" avant que le débat ne commence. C’est ce qu’a déclaré Patrick Kovarik, photographe de l’AFP présent sur le plateau, à Francetvinfo. Réunis pour la traditionnelle photo de groupe, les cinq candidats auraient échangé quelques mots dans une atmosphère apaisée au vue de l’enjeu que représentait ce débat. "Contrairement au débat Hollande-Sarkozy en 2012, qui était glacial, ici j'ai trouvé tous les candidats détendus. Seule exception : François Fillon, qui semblait un peu coincé", a-t-il confié.
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Jean-Luc Mélenchon a récité du Guillaume Apollinaire
Visiblement détendu, Jean-Luc Mélenchon a récité de la poésie pendant ses essais micros. "Sous le pont Mirabeau coule la Seine, et nos amours faut-il qu'il m'en souvienne...", a déclamé l’ancien professeur de français, d’après Le Parisien. Une manière beaucoup originale de régler le son de son micro que celle de Marine Le Pen qui aurait, elle, récité… les jours de la semaine !
François Fillon a envoyé des sms pendant le débat
Beaucoup ont noté que François Fillon avait l’air un peu distant pendant la première partie du débat, ne répondant aux petites piques de ses adversaires. En vérité, il était occupé… à envoyer des sms ! En effet, d’après Le Figaro, il échangeait avec Anne Méaux, sa responsable de communication, qui lui envoyait des conseils en direct. Mais à la coupure publicité, ses soutiens l’ont sermonné, lui demandant d’être plus combatif. Par ailleurs, le candidat Les Républicains, arrivé en retard, n’avait pas eu le temps de procéder à des essais micros comme les autres candidats. "Ca m’emmerde ces essais, maintenant on a l’impression de faire de la téléréalité", aurait-il déclaré, agacé, lors du débriefing selon Le Parisien.
Marine Le Pen s'est plainte des conditions du débat
Marine Le Pen a râlé contre les conditions du débat. En effet, elle était la seule femme parmi les cinq candidats qui débattaient, et donc la seule à porter des talons. Bien que plutôt satisfaite de sa prestation, la présidente du Front national commençait à fatiguer, comme le rapporte Le Parisien. A la coupure pub, elle a suggéré de s’asseoir pour la seconde partie du débat, mais les quatre hommes auraient refusé. Irritée, elle aurait pesté contre leur manque de fair-play. "Je ne vais pas être la seule femme à prendre une chaise", aurait-elle déclaré.
Benoît Hamon était fatiguée
Benoît Hamon est apparu un peu fatigué pendant le débat. Il n’avait pas complètement récupéré du meeting qu’il avait donné le dimanche à Paris, à l’AccorHotel Arena de Bercy, pendant de longues heures. La cure de thé au miel qu’il s’était imposé et le petit verre de vin blanc avant de rentrer sur le plateau, son rituel avant chaque intervention publique, n’auraient visiblement pas suffi. Selon Le Parisien, il serait parti rapidement à la fin du débat afin d’aller rejoindre des militants dans un bar associatif.
Emmanuel Macron aux petits soins avec son équipe
Emmanuel Macron s’est, lui, inquiété de ce que penserait ses équipes de sa prestation. "J’espère que vous serez contents", avait-il déclaré à ses soutiens. Mais comme l’a rapporté Le Parisien, les conditions n’étaient pas optimales pour qu’ils puissent profiter pleinement du débat. "On était assis sur des coussins galettes qui faisaient mal aux fesses et on n'avait pas de dossiers !", aurait raconté un des partisans du candidat d’En Marche !, présent dans les gradins, au quotidien.