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Mardi, Bruno Leroux a démissionné du ministère de l'Intérieur suite aux révélations des emplois de ses filles à l'Assemblée. Avant lui, d'autres ministres avaient quitté le gouvernement à la suite de révélations dans la presse.
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Bruno Leroux

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A quelques jours de la fin de ses fonctions, Bruno Leroux a décidé de démissionner du gouvernement Cazeneuve. Entre les révélations, lundi soir, de Quotidien  sur les CDD que les filles de Bruno Le Roux ont enchaîné à l’Assemblée alors qu’elles étaient encore mineures et la démission du ministre, et la démission du ministre, il ne s'est passé qu'un jour. 

Selon RTL, Bruno Leroux aurait été poussé vers la sortie par l'exécutif. Bernard Cazeneuve avait pris sa décision dès lundi soir, avant même de s’entretenir avec le principal intéressé. "L’exécutif a à cœur de montrer qu’il ‘n’a pas la main qui tremble’ en matière de transparence de la vie publique", déclare la journaliste Pauline de Saint-Rémy.

Kader Arif

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Vidéo du jour

Cité dans une enquête pour favoritisme, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Kader Arif démissionne du gouvernement le 21 novembre 2014. Sa démission était intervenue quelques heures après l'annonce d'une perquisition menée le 6 novembre dans un service du ministère de la Défense.

L'ancien ministre est suspecté d'avoir privilégié deux sociétés d'organisation de spectacles, dirigées par des membres de son entourage, pour deux marchés de plusieurs millions d'euros avec la Région Midi-Pyrénées, où Kader Arif est implanté localement. Une information judiciaire a été ouverte par le Parquet national financier en novembre 2015 et l’enquête sur des soupçons de favoritisme est en cours.

Thomas Thévenoud

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Moins de dix jours après sa nomination au secrétariat d'Etat au Commerce extérieur, Thomas Thévenoud avait été poussé vers la sortie, en septembre 2014, après avoir reconnu des retards dans le paiement de ses impôts. 

Il doit être jugé pour fraude fiscale le 19 avril 2017 devant le tribunal correctionnel de Paris. Le 10 mars, il la annoncé qu'il arrêterait la politique à la fin de son mandat en cours de député.

Yamina Benguigui

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Le 31 mars 2014, le ministre délégué à la Francophonie Yamina Benguigui, soupçonnée d’avoir menti sur sa déclaration de patrimoine, n’est pas repris dans le gouvernement de Manuel Valls formé suite aux municipales. En septembre 2015, elle a été relaxée pour ses défauts de déclarations de patrimoine mais a été reconnue coupable pour une déclaration d’intérêts incomplète, sans toutefois écoper d’une peine. Elle a fait appel, mais la cour d'appel de Paris l'a condamnée en septembre 2016 à  un an d’inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende . Elle a aussitôt formulé un pourvoi en cassation. 

Jérôme Cahuzac

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A l'époque ministre du Budget, Jérôme Cahuzac est accusé en décembre 2012 par Mediapart de posséder un compte non déclaré en Suisse. L'intéressé nie d'abord farouchement, et assure même au président que tout cela est faux. Finalement, il reconnaîtra les faits en avril 2013, peu après que François Hollande lui eut signifié son départ du gouvernement. "Il a trompé les plus hautes autorités du pays, le chef de l'Etat, le gouvernement, le Parlement, et à travers lui tous les Français", annonçait le lendemain François Hollande lors d'une allocution télévisée.