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L’affaire remonte au mois d’octobre dernier. Une séance ordinaire au Parlement européen se déroule normalement, les eurodéputés examinant un par un les amendements. Au bout de deux heures, Marine Le Pen décide de s’éclipser. Mais étrangement, des votes en son nom continuent d’être enregistrés alors qu’elle n’est plus là (ce qui est illégal).
Dans le même groupe que le FN à Bruxelles, le néerlandais Marcel de Graaf avait alors avoué s’être substitué à Marine Le Pen, semble-t-il à son insu. En revanche, le frontiste Nicolas Bay, que certains parlementaires avaient vu voter à la place de sa présidente, continue de nier sa responsabilité. Dans la foulée, Marine Le Pen avait démenti "avoir fait voter quelqu’un d’autre à (sa) place."
"Ce sont des faits troublants qu’il faut éclaircir"
Selon les Echos, la tête de liste dans le Nord pour les régionales va devoir s’expliquer sur cet imbroglio la semaine prochaine. "Des personnes ont voté à la place de Marine Le Pen, c’est contraire au règlement. Ce sont des faits troublants qu’il faut éclaircir.", a déclaré au quotidien économique une source parlementaire. "Nous attendons des explications pour savoir si des instructions ont pu être données.", a poursuivi cette même source. Nicolas Bay, vice-président du FN, risque une suspension temporaire de son indemnité parlementaire.
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Par ailleurs, le président du Parlement européen, Martin Shulz, avait demandé une enquête au printemps dernier car il soupçonne certains assistants parlementaires d’être avant tout des permanents du FN payés aux frais de Bruxelles.
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