De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La sortie du livre de Valérie Trierweiler, sa cote de popularité au plus bas, la démission de Thomas Thévenoud… François Hollande a affronté cette semaine plusieurs vents contraires. A quelques jours de sa seconde grande conférence de l’année et du vote de confiance à l’Assemblée nationale, le président socialiste n’a pas été épargné.
La revanche de son ex-compagneIl y a d’abord eu la sortie du livre de son ex-compagne. Intitulé Merci pour ce moment, l’ouvrage est un grand déballage de leur vie privée. Du bureau de François Hollande à la chambre du l’ex-couple présidentiel en passant par sa salle de bain, Valérie Trierweiler entraîne réellement le lecteur dans sa vie privée avec le chef de l’Etat. Elle y dépeint également un François Hollande bien loin de l’image du "président normal" qu’il revendiquait en 2012. Celui-ci y est en effet présenté comme un homme macho, méprisant et menteur. François Hollande "n’aime pas les pauvres" et a "des goûts de luxe", écrit-elle notamment. Des anecdotes qui n’ont pas manqué de susciter une vague de réactions négatives. Des internautes ont même appelé à manifester devant l’Elysée pour "récupérer ce qui nous appartient".
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Un nouveau record d’impopularitéAlors que la cote de popularité de François Hollande était déjà en berne depuis plusieurs mois, celle-ci a battu jeudi un nouveau record. Fixée à 13% (soit -5 points) par le baromètre TNS Sofres-Sopra, c’est en effet la pire jamais enregistrée par un chef d’Etat sous la Ve République depuis 1978.
Même son Premier ministre sur qui il comptait pourtant pour redorer son blason a perdu de sa superbe dans les sondages. Manuel Valls a perdu 10 points. Passée sous la barre des 50%, sa cote s’établit désormais à 43% contre 53% en juillet.
A lire aussi –Popularité : Hollande entraîne Valls dans sa chutePremière démission du gouvernement VallsNeuf jours seulement après avoir été nommé au sein du gouvernement, Thomas Thévenoud a été contraint de démissionner. L’Elysée l’a annoncé jeudi soir. En cause, des impôts qu’il n’aurait pas payés depuis plusieurs années. Un véritable coup dur pour l’exécutif qui tenait, en remaniant l’équipe gouvernementale pour la deuxième fois en l’espace de quelques mois, à afficher "la cohérence" et "la clarté" de ses ministres. Car si cette erreur de casting a finalement été repérée, elle souligne toutefois un manque de vigilance en amont de la nomination du gouvernement. Une situation d’autant plus regrettable qu’au lendemain de la découverte des comptes en suisse cachés de Jérôme Cahuzac, François Hollande s’était justement engagé à ce que les ministres aient dorénavant un comportement "exemplaire".
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François Hollande, l’air abattuAutant d’éléments négatifs pour le président et son image qui sont survenus en un très court lapse de temps et l’ont visiblement affecté. Les images de son déplacement au Pays de Galle pour une réunion de l’Otan ce vendredi montrent en effet François Hollande l’air abattu, assis tout seul. "Dans ce type de sommet, François Hollande a l’habitude d’organiser une conversation informelle avec les journalistes. Cette fois, il reste inaccessible. Et la conférence de presse de clôture, prévue au programme, n’aura peut-être pas lieu non plus, 'pour des raisons d’agenda'", croit même savoir Europe 1.
Et François Hollande pourrait bien affronter de nouveaux soucis dans les jours à venir. Sont notamment prévus l'éventuel retour de Nicolas Sarkozy autour du 18 septembre et le vote de confiance du gouvernement, lequel s'annonce très risqué pour la majorité en raison des frondeurs.
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