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Peu importe le candidat de la droite qui serait face à lui, François Hollande serait éliminé dès le premier tour de la prochaine élection présidentielle. Voici ce qui ressort du dernier sondage Ispos-Sopra Steria pour Le Monde dévoilé mercredi. Dans l'hypothèse où Nicolas Sarkozy serait le candidat de la droite contre lui en 2017, le chef de l'Etat ne recueillerait que 16% des suffrages, loin derrière son prédécesseur (21%). Pire encore, si Alain Juppé se retrouvait face à lui, le socialiste récolterait seulement 14% des voix, contre 26% pour le maire le Bordeaux.
L’opération de la dernière chanceDes sondages peu encourageants auxquels s’ajoutent deux sujets d’actualités sensibles : le projet de loi Travail et l’inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution que le président a finalement abandonné mercredi. Un contexte délicat et peu favorable au chef de l’Etat mais qui ne semble pas le décourager.
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Au contraire. François Hollande continue d’y croire. Plusieurs médias assurent en effet qu’il reste persuadé d’avoir ses chances pour 2017. RTL croit même savoir qu’il s’est lancé dans une "opération de reconquête éclair". "Jusque-là, le Président se donnait jusqu’à la fin de l’année pour tenter de rebondir. Désormais, le cap est de quatre mois, avant les vacances d’été et avant la primaire de la droite qui va focaliser l’attention", écrit la radio sur son site précisant même qu’il y a urgence : "Il faut agir vite au risque de sombrer définitivement".
Une stratégie qui convient à ses concurrentsPour y parvenir, François Hollande miserait ainsi sur le credo : "On n’a pas failli, on n’a pas trahi, on n’a pas fini". Concrètement, le président entamera cette vaste opération le 14 avril prochain lors de son passage sur France 2 face à Léa Salamé. Ensuite, le chef de l’Etat devrait enchaîner les interviews dans la presse régionale avant la grande conférence prévue d’ici début juin, indique encore RTL. Autant de rendez-vous au cours desquels il s’attachera à "convaincre l'opinion publique que, depuis 2012, tout est fait pour redresser le pays sans casser le modèle social".
Une stratégie dont doute son entourage doute mais qui convient à Martine Aubry, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et ses autres concurrents au sein du PS. Conscients que le combat est presque perdu d’avance pour 2017, "tous se disent que c’est à François Hollande de payer l’addition, rapporte en effet Europe 1(…) Cette déroute, personne n’a vraiment envie de l’affronter parmi" eux.
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