De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une semaine après avoir affronté Marine Le Pen en face à face au Parlement européen, François Hollande a une nouvelle fois réglé ses comptes avec le Front National. Mais à demi-mots cette fois-ci. Lors d’une allocution organisée jeudi soir à Bruxelles (Belgique) à l’issue d’un sommet européen sur la crise migratoire, le président a en effet dénoncé le discours de certains politiques qui affirment que "la France est envahie par les migrants".
Hollande dénonce un discours "pour faire peur"
C’est faux, a rétorqué le chef de l’Etat. Dénonçant l’œuvre de "manipulateurs" et de "falsificateurs", il a assuré qu’ "en terme de nombre, aujourd’hui, la France n’est pas soumise à un afflux de migrants". Ceux qui le prétendent "le font pour des raisons purement politiques, pour faire peur", a-t-il pointé, à quelques semaines des élections régionales.
Bien décidé à démonter les idées avancées par l’extrême droite et une partie de la droite, François Hollande a poursuivi son allocution en soulignant que la France n’est pas le pays européen qui accueille le plus de réfugiés : "L’Allemagne (…) a accueilli depuis le début de l’année plus de 500 000 personnes et le pays qui, rapporté à sa population, fait le plus pour les réfugiés, c’est la Suède". Et le président de rappeler que la France s’est, elle, engagée à en accueillir 24 000 sur deux ans.
La France, "remorque" de l’Allemagne ?
L’accueil de migrants en France soulève de nombreuses critiques à droite de l’échiquier politique. Mais les plus virulentes viennent de l’extrême droite. La semaine dernière lors d’une session au Parlement européen à Strasbourg, Marine Le Pen s’en est pris à François Hollande en le traitant de "vice-chancelier" de l’Allemagne et en l’accusant de faire de la France "la remorque" de l’Allemagne en termes de politique migratoire.