Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Jeudi soir à Lille, Martine Aubry et Manuel Valls ont mis leurs différends de côté pour s’afficher unis. Leur objectif : contrer l’avancée du Front National, lequel est donné vainqueur aux élections européennes du 25 mai par plusieurs sondages. Selon le dernier en date, réalisé par l’institut CSA, le parti présidé par Marine Le Pen arriverait en tête avec 25% des intentions de vote, reléguant l’UMP en deuxième position avec 21% et le PS sur la dernière marche du podium avec 18% des voix en sa faveur. A dix jours du scrutin, les ténors de la majorité doivent donc redoubler d’efforts pour tenter d’inverser cette tendance. Ainsi, lors d’un meeting organisé jeudi sur les terres de Martine Aubry, la maire de Lille et le Premier ministre ont décidé de se montrer soudés pour servir les intérêts du Parti socialiste.
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"Mon cher Manuel", "Ma chère Martine"Tous les deux étaient non seulement souriants, mais ce sont également assis côte à côte. Ils sont ensuite allés encore plus loin en s’envoyant mutuellement des fleurs. "Je voudrais d’abord saluer notre Premier ministre. Mon cher Manuel, on est heureux que tu sois là !", a en effet lancé Martine Aubry. Ce à quoi le chef du gouvernement a répondu en déclarant : "Merci à toi, chère Martine, pour ta loyauté, pour ta réussite de ce gouvernement, merci de ton soutien". Et tous les deux de s’accorder sur le fait que "la France ne doit pas donner l'image d'une force d'extrême droite qui arriverait en tête" ou encore sur l’importance de "dire ce que ces nationalismes nous font courir comme risque. (...) C'est aussi la paix qui se joue le 25 mai".
La pique de Martine Aubry à Manuel VallsMais les gentillesses et la bonne entente n’ont duré qu’un temps, et rapidement l’animosité qui existe entre ces deux ténors de la majorité s’est fait ressentir, comme le rapporte Europe 1. "Bien sûr il faut réduire les déficits, mais cette rigueur nécessaire ne doit pas devenir l’austérité. L’austérité est incarnée par l’Europe. Cette austérité réduit le pouvoir d’achat, accroît le chômage, casse la croissance", a en effet souligné l’ancienne ministre du Travail dans une pique à peine dissimulée au Premier ministre et à sa politique actuelle. Rappelons qu’en 2009 Martine Aubry avait réclamé que Manuel Valls quitte le PS.
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