Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
"Escroc, on te fera payer", François de Rugy est en colère. Un tag virulent a été écrit sur l’immeuble où se situe l’appartement de l'ancien ministre de la Transition écologique, près de Nantes, a rapporté Presse Océan, ce jeudi 18 juillet 2019. L’inscription était accompagnée d’une faucille et d’un marteau, et des initiales du Parti communiste maoîste.
Le PCM qui revendique l'acte, a écrit dans le communiqué : "Les parasites comme de Rugy qui se goinfrent de homard, vivent dans le luxe et profitent de logements sociaux grâce à l’argent volé aux travailleurs doivent être dénoncés et combattus!"
En effet, cet acte de vandalisme intervient quelques jours après les nombreuses révélations de Mediapart. Lorsque François de Rugy présidait l'Assemblée nationale, il a organisé des dîners fastueux avec des homards et des bouteilles d'alcool, allant jusqu'à 500 euros l'unité. De plus, l'ancien ministre a engagé de coûteux travaux, à hauteur de 63 000 euros, dans son logement de fonction du ministère de l’Ecologie.
A noter qu'il profite encore d’un appartement à loyer préférentiel à Orvault, là où l'inscription à été taguée, indique Presse Océan.
Ce jeudi : "une patrouille de police accompagnée d’un technicien, ont réalisé les constatations de police technique et scientifique", ajoute-il.
François de Rugy : en colère contre Médiapart
Sans citer Mediapart, il voit ces dégradations comme le résultat d'un article du site, qui le présentait comme profitant d'un "logement à vocation sociale". Ce qu'il a présenté comme un "mensonge". C'est l'immeuble dans lequel se trouve ce logement qui a été visé : "On se retrouve à faire de tous les habitants d'un immeuble les victimes d'une vindicte personnelle".
Il a tweeté hier :
La permanence nantaise et la résidence secondaire sur l’île d’Ouessant de François de Rugy ont déjà fait état de dégradations en décembre avec des tags anti-gouvernementaux, indique le quotidien régional.
François de Rugy a finalement démissionné, ce mardi 16 juillet 2019, et a été remplacé par Elisabeth Borne.