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Une anecdote qui révèle un péché de longue date. Invité sur RMC pour parler de son ouvrage choc sur la face cachée des personnalités politiques, Olivier Beaumont, journaliste au Parisien, révèle un fait troublant.

L’ "arrogance" d’Emmanuel Macron aurait "glacé" l’Elysée : des phrases jugées blessantes

"Des Gaulois réfractaires au changement", "Je ne cèderai rien ni aux fainéants, ni aux cyniques", "Les gens qui ne sont rien", "La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler", etc. Ses petites phrases piquantes à l’égard des Français valent au président une image d’arrogance.

Réel dédain ou simple maladresse ?

Pour Olivier Beaumont, journaliste politique au Parisien, il s’agit clairement d’arrogance. Invité sur RMCdirect, pour la promotion de son livre Les péchés capitaux de la politique (Ed. Flammarion), il assure d’ailleurs que c’est un péché de longue date du chef de l’Etat.

"Il est dans l'orgueil. C'est cette image d'arrogance qui est très vite revenue quand on interrogeait les Français, même avant la crise de 'gilets jaunes'. Il y a eu cette succession de phrases malheureuses qu'il a pu avoir entre les 'Gaulois réfractaires' et quand il conseille à un horticulteur de trouver du travail en 'traversant la rue'. etc.."

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L’ "arrogance" d’Emmanuel Macron aurait "glacé" l’Elysée : une anecdote l’illustre

Cette impertinence supposée du président de la République s’est, pour le journaliste, illustrée le soir du premier tour des élections législatives. La scène aurait d’ailleurs "glacé" l'Elysée.

"Macron c'est une aventure humaine aussi. C'est tout un groupe, une équipe partie de rien jusqu'à l'Elysée. Ils voient que les chiffres sont très bons pour le parti et qu'ils vont faire un carton au second tour. Macron finit par rejoindre sa petite équipe au rez-de-chaussée à 20 heures", décrit le journaliste.

Et d'ajouter : "Il y a cette scène qui va marquer les personnes présentes. Une personne tape sur l'épaule de Macron, l'air de dire 'On l'a fait!'. Et Macron va avoir cette réaction, en regardant son épaule, en regardant le type façon de dire: 'Mais qu'est-ce que tu fais, je ne suis plus ton pote je suis le président'. Et ça a glacé tous ceux qui étaient dans cette pièce-là. Ils ont compris que ce n'était plus leur pote, c'est Jupiter."