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Relations internationales et budget de la Défense. Voici les deux thèmes que le président Emmanuel Macron a accepté d’aborder lors de son entretien accordé au Journal du Dimanche et publié dans sa dernière édition. Une interview remarquée tant le chef de l’Etat est d’ordinaire réticent à se répandre dans la presse.
"La République ne marche pas comme cela. Si quelque chose oppose l’Etat-major des armées au président de la République, le chef-d’Etat major des armées change", a ainsi déclaré Emmanuel Macron. Le président faisait alors référence à la prise de position du chef d’Etat-major des armées Pierre de Villiers qui a ouvertement contesté la baisse du budget alloué par l’Etat au ministère des Armées.
A propos de Trump, Merkel et Poutine
Le locataire de l’Elysée a ensuite abordé plusieurs questions internationales et notamment sa relation avec son homologue américain, Donald Trump. "Cette réalité nous dépasse", a-t-il estimé, avant d’expliquer : "Oui, nos pays sont amis et donc, nous aussi, nous devons l’être. Avec Trump, nous avons commencé à construire une relation avec une part de meilleure connaissance intime, le début d’une relation de confiance sur l’ensemble des sujets stratégiques, y compris sur nos désaccords". Evoquant également sa relation avec la chancelière allemande, Emmanuel Macron a indiqué : "Avec Angela Merkel, j’ai un dialogue extrêmement direct, franc, amical et permanent. Nous avons rétabli une méthode qui existait du temps de François Mitterrand et Helmut Kohl : arrêter des positions communes en amont des Conseils européens. On y gagne du temps et de la force".
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Le président français a par ailleurs abordé le cas du président russe, dévoilant le "sujet quasi-exclusif de (leur) premier entretien téléphonique", à savoir "l’ingérence russe dans la campagne (présidentielle) française". "Ces sujets de susceptibilité ne doivent pas perturber notre relation bilatérale", a-t-il affirmé. Enfin, Emmanuel Macron a eu quelques mots pour Benyamin Netanyahou. Alors ce dernier était à Paris à l’occasion de la commémoration du 75e anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv, le président a déclaré : "Israël ne peut pas se présenter comme le seul héritier des victimes de la Shoah, qu’il ne saurait transformer de manière posthume des partisans de la création de l’Etat d’Israël, encore moins de la politique antipalestinienne que symbolise le leader de la droite et de l’extrême droite israélienne".
En vidéo - Le discours d'Emmanuel Macron pour la commémoration de la Rafle du Vel d'Hiv