De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Manuel Valls a-t-il eu raison de recourir à l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer le projet de loi Macron ? "La responsabilité du gouvernement, c’était d’avancer", a répondu Emmanuel Macon ce mercredi matin sur BFM TV. Au lendemain du passage mouvementé de sa loi sur la croissance et l’activité, le ministre de l’Economie a refusé de parler de "passage en force". "Je n’accepte pas ce terme", a-t-il déclaré. "On a accepté plus de 1 000 amendements des parlementaires sur les textes du gouvernement", a-t-il ensuite rappelé avant d’ajouter : "j’ai vu des parlementaires à la tache. Ils étaient avec nous (...) "cette loi n'est pas un déni de démocratie".
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"La gauche qui ne fait rien, ne sert à rien"
Aussi, selon lui, Manuel Valls n’a pas à rougir d’avoir eu recours à l’article 49-3. "La coagulation de ceux qui n’ont pas voulu bouger mettait la réforme en danger (…) la réforme, on ne la joue pas aux dés", a-t-il fait valoir. Quant aux membres de la majorité qui n’ont pas voulu le suivre, Emmanuel Macron a lâché : "La gauche qui ne fait rien, ne sert à rien". Une réponse qui visait pourtant clairement les frondeurs emmenés par l’ancien ministre Benoît Hamon. C’est "quelqu’un que je respecte, il a fait un choix en responsabilité", a seulement commenté Emmanuel Macron.
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Emmanuel Macron plutôt confiant concernant la motion de censure
Le recours à l'article 49-3 de la Constitution entraîne l'adoption d'un texte sans vote sauf si une motion de censure, déposée dans les 24 heures, est votée par l'Assemblée. C’est d’ailleurs ce qu’ont l’intention de faire l’UMP et l’UDI d’ici 16h30 ce jeudi. Aussi, le vote de cette motion de censure devrait avoir lieu dans la soirée. "La majorité sera au rendez-vous", a affirmé Emmanuel Macron.
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