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Dans une interview publiée dimanche dans La Croix, Emmanuel Macron a exposé ses propositions concernant la rémunération des parlementaires et son projet de loi pour la moralisation de la vie publique. Il est également revenu sur son propre cas, évoquant sa déclaration de patrimoine qui avait fait polémique lorsqu'il avait pris ses fonctions au ministère de l'Economie en 2014.
Au moment de sa nomination, le candidat à l'élection présidentielle avait déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique un patrimoine financier s'élevant à 200 000 €. Un montant qui avait surpris alors qu'il touchait un salaire annuel de 400 000 euros pendant la période où il avait été banquier d'affaires chez Rothschild & co. D'après le Journal du Dimanche, Emmanuel Macron aurait en effet touché 2,8 millions d'euros entre 2009 et 2012.
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"Tout cela est connu de la Haute Autorité de la vie publique"
Interrogé par La Croix, Emmanuel Macron a réfuté ces accusations et expliqué que ses revenus ont fortement chuté à son arrivée à l’Elysée. "Comme banquier d’affaires, j’avais le statut d’indépendant. J’ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l’impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts", a-t-il raconté au quotidien. Tout en "expérimentant lesengagements fiscaux du président de la République", s on salaire aurait chuté à 9 940 € lorsqu’il est arrivé à Bercy. En plus de cette évolution de revenu, il a effectué des travaux dans la maison de famille de son épouse en 2011 et 2012. "Tout cela est connu de la Haute Autorité de la vie publique, qui aurait transmis au parquet depuis longtemps si elle avait relevé un problème", a-t-il ajouté.
Sur le fait qu'il a été finalement soumis à l'Impôt sur la fortune (ISF) à la suite d'une réévaluation de son patrimoine immobilier, le candidat d'En Marche ! a déclaré qu'il s'agissait d'un "désaccord sur l’estimation de la valeur du bien" et non pas de "patrimoine dissimulé". "J’avais pris soin de faire établir l’évaluation de mon appartement principal, que j’ai vendu, et de notre résidence secondaire, qui est un bien familial de mon épouse, par un expert indépendant reconnu. L’administration fiscale a contesté cette évaluation, comme cela arrive à des milliers de Français", a-t-il confié à La Croix. Il a également affirmé être à présent en règle auprès de l'administration fiscale, après avoir "payé 6 000 € d’ISF".
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