De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ils se sont entretenus longuement, par téléphone. Emmanuel Macron et Donald Trump avaient beaucoup à parler au sujet de l'Iran et de l'accord concernant le pays. Ils "ont discuté des efforts en cours" entrepris pour s'assurer que la République islamique – qui annonçait début mai qu'elle comptait s'affranchir de ses engagements – ne "se dote pas de l'arme nucléaire", a détaillé la Maison Blanche dans un communiqué. Les deux chefs d’État souhaitaient par ailleurs aborder une autre thématique, rapporte la chaîne d'information en continu BFMTV : le "comportement déstabilisateur de l'Iran au Moyen-Orient ".
Dans le conflit qui oppose Hassan Rohani à Donald Trump, Emmanuel Macron apparaît cependant bien seul. Comme l'explique Le Point, le président français est peut-être celui qui "œuvre le plus en coulisse" à la reprise du dialogue. Le locataire de l'Élysée entend en effet jouer un rôle de médiateur et cherche à tout prix à permettre une désescalade. C'est dans cet objectif qu'il a discuté plus d'une heure durant avec le président iranien le 15 juillet dernier.
Lundi, il a fait savoir qu'il dépêchait son conseiller diplomatique, Emmanuel Bonne, à Téhéran pour deux jours. Ce dernier va bien évidemment rencontrer les autorités iraniennes, alors que les États-Unis s'entêtent dans une stratégie de "pression maximale", multipliant les sanctions économiques à l'encontre du pays. "Même si la situation est compliquée, le président français dialogue aussi bien avec Donald Trump qu'avec Hassan Rohani. Il s'agit d'un dialogue de qualité, ce qui est une force dans l'optique de trouver une voie de dialogue et de tenter une opération de désescalade", assure d'ailleurs un "source diplomatique", dans les colonnes du Point.
Emmanuel Macron seul contre tous ? Ses alliés silencieux
"Au cœur des tensions grandissante avec l'Iran, Emmanuel Macron est le seul leader européen qui tente d'empêcher une ingérable escalade [et] l'effondrement de l'accord sur le nucléaire iranien", soulignait récemment Ellie Geranmayeh, directrice adjointe du programme Moyen-Orient du Conseil Européen pour les Affaires étrangères (ECFR), dans un tweet.
Elle n'est d'ailleurs pas la seule à partager ce sentiment. "Emmanuel Macron s'empare aujourd'hui du sujet, au contraire des autres pays européens. Les Allemands restent très prudents, Federica Mogherini, la haute représente de l'Union européenne pour les Affaires étrangères est en fin de mandat, et les Britanniques, qui viennent d'arraisonner un pétrolier iranien en Méditerranée, ne peuvent jouer les médiateurs", juge François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France à Téhéran. C'est pourquoi, selon lui, la France peut "jouer un rôle". "Il existe un créneau pour Emmanuel Macron, mais il faut mouiller la chemise", explique-t-il...