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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Dernière ligne droite avant les élections législatives qui vont se dérouler le 30 juin et le 7 juillet prochain. Des élections anticipées annoncées par le chef de l’état Emmanuel Macron le jour des résultats des élections européennes, après la défaite de son parti (14,6%) et la percée du Rassemblement nationale avec 31,8% des voix, suivi par la liste du Parti socialiste-Place publique emmenée par Raphaël Glucksmann (13,83%).
Les candidats avaient jusqu’à ce dimanche 16 avril pour déposer leur candidature en préfecture pour les élections législatives. Parmi les 577 circonscriptions du pays, de nombreux partis ont choisi leur candidat.
A gauche, l’ancien président de la République, François Hollande a annoncé se présenter dans la première circonscription de Corrèze. Quant à Philippe Poutou, il est candidat du Nouveau Front Populaire dans l’Aude.
“À droite, pour ces législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, les arbitrages se jouent du côté des éventuelles alliances “LR-RN”, “Ciotti-RN”, “LR-Majorité”, précise le Parisien.
Selon un nouveau sondage OpinionWay publié par Les Echos, le RN est largement en tête pour le moment. Selon le classement, le RN obtient 33% des suffrages au premier tour des législatives, devant le Nouveau Front populaire avec 25% et la majorité présidentielle avec 20%. D’après les estimations, LR obtient 7% et Reconquête 3% des voix.
Ce sondage a été réalisé sur Internet du 12 au 13 juin 2024 sur un échantillon représentatif de 1.011 personnes inscrites sur les listes électorales. “Les marges d’erreur sont comprises entre 1,4 et 3,1 points”, précise 20 minutes.
D’après ces estimations, les électeurs de Rassemblement national sont sûrs de leur choix de candidat. Parmi les électeurs, 13 % d’entre eux indiquent qu’ils peuvent encore changer d’avis. Tandis que pour le Nouveau Front populaire, 27 % des électeurs estiment pouvoir encore changer d’avis.
Pour les électeurs de la majorité présidentielle, 36 % peuvent encore changer de candidat et du côté des Républicains, 67 % des sympathisants peuvent encore changer d’avis.
Les élections législatives anticipées laissent envisager la perspective d'une cohabitation entre le chef de l'Etat et un chef du gouvernement issus de bords politiques opposés.
Sous la Ve République, la France a connu trois cohabitations. La première eut lieu de 1986 à 1988, lorsque le président François Mitterrand (PS) et Jacques Chirac (RPR) ont dû cohabiter. La deuxième eut lieu de 1993 à 1995 lors du second mandat de M. Mitterrand avec Edouard Balladur (RPR). La troisième eut lieu entre Jacques Chirac (RPR) comme président et Lionel Jospin (PS) de 1997 à 2002.
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