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L’ancien Premier ministre s’est dit favorable à l’organisation rapide d’un nouveau scrutin, idéalement pour le printemps. Jean-François Copé, de son côté, avance la date de janvier 2014, après les municipales. En meeting à Nancy dimanche soir, le député-maire de Meaux a déclaré qu’un référendum pourrait être proposé aux militants en janvier prochain, « sous le contrôle permanent d’une commission ad hoc », au cours duquel il souhaite leur poser deux questions : souhaitent-ils réformer les statuts de l’UMP et souhaitent-ils remettre en jeu son mandat en janvier 2014 ?
Jean-François Copé serait donc prêt à raccourcir son mandat de plusieurs mois, mais à certaines conditions. Il a en effet déclaré que s’il devait y avoir un nouveau président élu en 2014, celui-ci ne devrait pas être candidat à la primaire de 2017. « En cas de nouvelle élection interne en 2014, personne n'ignore que cette perspective peut créer à nouveau des troubles profonds et réenclencher la machine à perdre » a-t-il estimé. Deuxième condition : que François Fillon mette un terme au groupe parlementaire dissident qu’il a créé au sein de l’Assemblée nationale, le R-UMP.
Autant de propositions qui, malheureusement, ne sont guère du goût de l’ancien Premier ministre. François Copé a en effet fait savoir via son compte Twitter que l’échéance de 2014 était bien trop tardive, et demande donc la réunion de la Commission des sages de l’Union afin de définir le plus rapidement possible les conditions et modalités d’un nouveau vote, une procédure prévue dans les statuts de l’UMP. Face à ce nouveau différend, Jean-François Copé dit regretter de « ne pas avoir été entendu » mais reste ferme sur sa position. Les deux hommes devraient se rencontrer aujourd’hui à l’Assemblée nationale.