Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Sauf rebondissement de dernière minute, mardi 30 janvier, à 15 heures, Gabriel Attal prononcera son discours de politique générale (DPG) devant l'Assemblée nationale, puis le Sénat. Une prise de parole très attendue, en particulier en cette période de forte contestation du monde agricole et à la suite des premières annonces du Premier ministre vendredi dernier.
Premier ministre doit " imprimer son style"
Une tradition républicaine lors de laquelle il dévoilera les orientations majeures de son gouvernement, qui sera suivie de l'annonce des ministres complémentaires. Cette « déclaration de politique générale », n'est en effet pas inscrite dans la Constitution mais demeure une tradition républicaine, est un moment important pour chaque Premier ministre, qui doit " imprimer son style", revient le politologue Bruno Cautrès pour le journal Ouest France.
Un exercice nouveau pour le plus jeune Premier ministre de l’histoire de Ve République. Pour l'heure, Gabriel Attal se démarque par sa volonté d'être présent sur le terrain. Côté dossiers, et quitte à s'éloigner légèrement du Macronisme originel, il s'attache à porter des thématiques davantage marquées droite comme le travail, l'autorité, et l'école avec l'expérimentation de la tenue unique.
Franchir une nouvelle étape
Cet exercice sert également à rassurer sur sa capacité à gouverner et de s 'adapter aux enjeux du moment : les contestations des agriculteurs, la loi immigration... Le DPG peut également être l'occasion pour le Premier ministre d'annoncer de nouvelles lois ou réformes importantes. Si ce discours revêt le costume de tradition, il est loin d'être une formalité pour autant, souligne un article de l'Internaute.
Ce discours pourrait signer le début d'une nouvelle étape dans le second quinquennat Macron, loin d'être une promenade de santé. Le nouveau Premier ministre doit asseoir son autorité face à une majorité présidentielle qui demeure relative. Il devra réunir une aile gauche qui n'a toujours pas digéré la loi immigration, des partenaires comme le MoDem et Horizons qui se sentent lésés au vu de la composition du nouveau gouvernement et certains cadors de la Macronie comme Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin, pas forcément ravis de voir Gabriel Attal les doubler à Matignon revient également le site.