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La politique est parfois décrite comme un champ de bataille. Pourtant, il arrive qu'elle forge aussi des liens forts et passionnés… Avant d'en briser certaines, rudement.
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Les pires ruptures des politiques : François Hollande-Ségolène Royal

Elle a été candidate à l’élection présidentielle, trois fois ministre et aurait du être secrétaire générale du Parti socialiste. Il a été chef de l’Etat et patron du PS. Ils ont eu quatre enfants ensemble et puis, il l’a trompée. Dans son récent ouvrage, Ce que je peux enfin vous dire (Editions Fayard), Ségolène Royal égrène toutes les fois ou François Hollande où il l’a trahie. Elle regrette notamment son manque de soutien, en 2007, alors qu’elle affrontait Nicolas Sarkozy dans un combat pour la fonction suprême de la République. Mais elle pointe également son adultère qui conduira, in fine, à leur rupture.

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Elle explique avoir été "cruellement trahie avant et pendant la campagne de 2007, pour une femme de dix ans plus jeune, elle-même ensuite trompée pour une femme de dix ans plus jeune." "J’ai mis beaucoup de temps à soigner mes blessures, à m’émanciper de ce fardeau et à me tourner vers un autre futur", poursuit l’ancienne ministre de l’Ecologie.

De 1978 à 2007, Ségolène Royal et François Hollande vivent ensemble. L’ancien président de la République rencontre Valérie Trierweiler en 1988. Leur relation aurait débuté dans le courant des années 2000, rappelle Gala. Au final, Ségolène Royal – que son ancien compagnon qualifie de "mère formidable" – aurait été trompée plusieurs années…

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Les pires ruptures des politiques : Aurélie Filippetti et Frédéric de Saint-Sernin

Ce couple surprenant, qui a inspiré à Aurélie Filippetti sa politico-fiction amoureuse intitulée Les Idéaux (Editions Fayard), aura duré deux ans. De mai 2012 à août 2014, l’ancienne ministre de la culture de François Hollande partageait la vie de Frédéric de Saint-Sernin, député UMP, membre de l’équipe de campagne de Jacques Chirac et secrétaire d’Etat dans le gouvernement mené par Jean-Pierre Raffarin.

"Avec mon compagnon, nous n’avons pas la même sensibilité politique. Mais justement, notre relation est un sujet de réflexion. Comment peut-on aimer quelqu’un qui ne partage pas vos opinions politiques ? Il faut au moins aimer la même cuisine ! Et rester soi-même avec ses convictions et ses différences. Cela n’empêche pas le respect", expliquait-elle en 2013 au magazine ELLE, dans une interview dont Closer  se fait l’écho.

A l’évidence, la cuisine n’aura pas suffi. En 2014, Paris Match (édition papier) prête une liaison à Aurélie Filippetti avec Arnaud Montebourg, rappelle le Huffington Post. Les deux politiques de gauches ont effectivement entretenu une relation tout un temps...

Les pires ruptures des politiques : Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti

Après plusieurs années de vie commune et même la naissance de leur fille, Jeanne, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti ont fini par se séparer en 2017, rapporte le quotidien régional La Dépêche. Closer (édition papier), à l’origine des révélations, évoque des "difficultés ingérables".

D’après L’Internaute, qui a pu interviewer l’ancienne ministre de la culture, la "soif de conquête de l’Elysée" d’Arnaud Montebourg ainsi que sa campagne électorale pendant la primaire socialiste auraient joué pour beaucoup dans la rupture. Le site d’information pointe également leur "rivalité politique" et les nombreux problèmes qu’ils ont pu rencontrer en tentant de "concilier ambition politique et vie familiale".

Autre élément, souligné par l’ancienne ministre elle-même dans les colonnes du Monde : elle était lassée de n’être plus perçue que comme la "compagne de". "Je ne peux plus penser par moi-même. Je suis forcément le porte-voix de mon compagnon", a-t-elle regretté.

Les pires ruptures des politiques : Jacques Chirac et Michèle Barzach

Dans l’histoire de la Vème République, certains présidents apparaissent comme d’incontournables séducteurs. C’est notamment le cas de Jacques Chirac dont la liste des conquêtes (supposées ou réelles) tournerait presque François Hollande en ridicule selon la journaliste Amanda Sthers, qui signe un article revenant sur le sujet pour L’Express.

Parmi les relations extraconjugales de l’ancien président de la République, on trouve notamment son aventure avec une certaine Michèle Barzach, médecin de sa profession mais aussi… Membre de son gouvernement ! En effet, elle fut la ministre de la Santé de 1986 à 1988, à l’époque où Jacques Chirac était le Premier ministre de François Mitterrand. Lors des Journées parlementaires du RPR, il exige que soit refait le plan de table pour pouvoir s’installer au côté de la jeune femme, expliquent Christophe Deloire et Christophe Dubois dans leur ouvrage Sexus Politicus. "Il nous a bien énervés, il avait une heure de retard. Nous savions très bien où il était", déclare même l’un des députés, présent ce jour-là. Le futur président arrive d’ailleurs main dans la main avec son amante, non sans provoquer la jalousie de plusieurs femmes de l’assemblée.

Cet épisode de la vie de Jacques Chirac fait partie des nombreuses crises conjugales qui ont ébranlé son couple avec Bernadette Chirac. Toutefois, le mariage de l’ancien chef de l’Etat a survécu à ces aventures.