De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Corrèze
A l'issue de ce premier tour, les projecteurs se sont tournés vers la Corrèze. Le département qui a vu à sa tête Jacques Chirac puis François Hollande est le théâtre d'un vif affrontement entre l'UMP et le PS. Si, contrairement aux sondages qui le disaient perdant, le maire PS de Tulle est, à huit voix près, réélu dès le premier tour, la droite arrive en tête dans le département. Bernadette Chirac, présente en tant que suppléante pour faire vivre son patronyme dans le département, est première de son canton. La Corrèze est le département où les électeurs se sont le plus mobilisés, avec une participation à 63%. Le FN y est absent, avec seulement 8% des votes en sa faveur.
Essonne
Dans l'Essonne, le second tour des élections départementales s'annonce serré. Fief de la gauche depuis 1998, le département a fait l'objet d'une bataille sans merci entre le président socialiste sortant Jérôme Guedj et son rival UMP Georges Tron. Respectivement soutenus par Manuel Valls et Nicolas Sarkozy, les deux candidats sont premiers de leur canton. Le département pourrait tomber aux mains de l'UMP-UDI qui est en tête dans 9 cantons sur 21 au premier tour. De leur côté, les socialistes et l'union de gauche restent présents dans 17 cantons.
Val-de-Marne
Le département du Val-de-Marne est l'un des deux derniers bastions du Parti communiste. Alors que la défaite lui pendait au nez au profit de la droite, à l'issue des votes du 22 mars, le PCF semble faire de la résistance. "Les résultats du premier tour montrent qu'il y a de très grandes chances que le département reste géré par la gauche et dirigé par un communiste", a déclaré Chrisitan Favier, président PCF sortant du Conseil général. Un constat optimiste pour ce fief historique que le secrétaire national du PCF Pierre Laurent partage aussi : "Les tendances nationales laissent à penser qu'on pourrait conserver le Val-de-Marne".
Doubs
Une lutte enragée dans le Doubs : voilà ce que prévoyaient les observateurs. Les résultats de ce dimanche ont confirmé les prévisions des spécialistes. Aucun candidat n'a été élu au cours de ce premier tour, signe d'une bataille intense et certainement pas gagnée d'avance. Le FN arrive en tête avec 29,40% des voix, contre l'alliance UMP-UDI (23,71%) et le PS (21,89%). Tout se jouera donc sur les reports de voix au second tour. A ce jeu là, le président socialiste Claude Jeannerot estime que "lorsque l'on (la gauche) totalise toutes les forces, on est dans une quasi égalité (avec l'UMP)". Rien n'est joué donc.
Var
Ce département était pour le moins scruté avec attention. Présidé par la droite depuis 30 ans, le Var se préparait à une bataille sans merci entre l'UMP et le FN. En effet, ce dernier avait déjà séduit les Varois aux précédentes municipales et avait remporté la ville de Fréjus. Avec ce premier tour, le parti frontiste réaffirme son assise en remportant deux cantons et en figurant aux deuxième tour de tous les autres. Cependant, l'appel à faire barrage au FN par les socialistes devrait empêcher l'arrivée au pouvoir du parti d'extrême droite. "Le FN est souvent en tête, mais seulement aux alentours de 40%. Et comme nous allons appeler clairement à voter contre lui, cela sera dur pour lui d'avoir plus d'élus. Le Var devrait rester à l'UMP", a affirmé au Monde Mireille Peirano, première secrétaire socialiste dans ce département.
Tarn-et-Garonne
Le département de Tarn-et-Garonne est l'un des points chauds de ces élections. Jean-Michel Baylet, le patron du Parti radical de gauche, espérait rester à la tête du conseil général. Président depuis 30 ans, il n'était pas du tout donné vainqueur dans les sondages. Et pour cause, la droite avait formé une large alliance UDI-UMP-Modem, tandis qu'aucune union de gauche n'avait été trouvée. Contre toute attente, Jean-Michel Baylet a été réélu dans son canton dès le premier tour, avec un peu plus de 50% des voix. Sur l'ensemble du département (15 cantons), le FN est en tête avec 27% des voix.
Nord
Dans le Nord, rien ne va plus pour les socialistes. A la tête de ce département depuis 1998, la gauche n'est qualifiée que dans 14 des 41 cantons que compte le département. Si le canton de Lille est conservé, le parti socialiste a d'ores et déjà perdu la présidence du Conseil général. Pourtant, Patrick Kanner, le ministre des Sports, s'était rendu sur place pour espérer entamer un 4ème mandat à Lille. S'il arrive en tête de son canton, le ministre n'a pas pu empêcher la déferlante UMP. Une issue prévisible, quand on sait que Tourcoing avait basculé à droite aux élections municipales de 2014.
Pyrénées-Orientales
Le Front National s'est largement imposé au premier tour des élections départementales dans les Pyrénées-Orientales. C'est avec un score de 31,42% que le parti frontiste prend la tête de ce département qui figure parmi les plus pauvres de France. Le PS et l'union de la gauche sont loin derrière, avec 24,1% des voix. L'UMP et l'union de droite prennent la troisième place, avec 23,6%. Présent dans 16 des 17 cantons des Pyrénées-Orientales, le FN a le pouvoir de faire vaciller une place forte de la gauche, présente depuis 17 ans.