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Elle plaidait pour "une crise d’adolescence politique". Mais cette fièvre juvénile pourrait-être partie pour durer. Lundi 15 décembre sur iTélé, Florian Philippot a réagi à l’éviction de Fatima Allaoui du poste de secrétaire nationale de l’UMP en l’invitant à rejoindre les rangs frontistes. "Si elle est patriote, sincèrement patriote, je pense qu'elle l'est d'après ce qu'on m'a dit, alors elle a sa place au Front national" a-t-il indiqué. Une invitation qui ne l’a pas laissée insensible.
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"J’ai apprécié la déclaration de Florian Philippot" a déclaré Fatima Allaoui mardi soir sur iTélé avant d’ajouter : "si sa proposition est sérieuse, je l’étudierai, mais voilà, je n’en dirai pas plus". Au cours de l’entretien, elle s’est néanmoins défendue d’appartenir à l’extrême droite martelant que le Siel était "un parti de patriotes" malgré ses liens avec le Rassemblement Bleu Marine. "On me reproche d'avoir exprimé un peu plus, un peu trop peut-être, mon patriotisme" a affirmé celle qui a proposé ses services à Robert Ménard lors des municipales à Béziers.
En outre, elle a précisé qu’elle a pour intention de quitter le parti d'opposition. "Je ne renouvellerai pas mes cotisations à l’UMP" a-t-elle fait savoir.
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