De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La déchéance de la nationalité pour les binationaux en cas de terrorisme n’en finit pas diviser la gauche. Inscrite dans le projet de révision de la Constitution, cette mesure est vivement critiquée par une partie de la gauche, tandis que l’exécutif peine à la défendre. Le Premier ministre redouble en effet d’effort pour tenter de justifier cette mesure initialement prônée par l’extrême droite. "Une partie de la gauche s’égare au nom de grandes valeurs en oubliant le contexte, notre état de guerre, et le discours du président devant le Congrès", a-t-il déclaré lors d’une interview accordée au Journal du Dimanche. Et le chef du gouvernement socialiste de poursuivre en citant l’historien Pierre Nora : "La France est en péril de paix".
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"Ne divisions pas davantage" la FranceDes mots forts qui n’ont pourtant pas calmé la grogne d’une partie de la gauche. Rapidement après, l’ancien Premier ministre Jean-Ayrault est monté au créneau. "Si la France est ‘en péril de paix’, alors ne la divisions pas davantage !" s’est emporté sur Twitter celui qui est d’ordinaire discret. Et celui-ci d’ajouter : "Egalité de tous les Français devant la loi".
Mais l’ex-chef du gouvernement n’est pas le seul à avoir pointé les propos de son successeur : Martine Aubry est elle aussi sortie du bois pour dénoncer son attitude. "Je défends des valeurs républicaines et de gauche : c’est le propre de la politique et j’en suis fière !", a-t-elle posté sur le réseau social.
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