De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Il y a un ministre qui doit s’expliquer, présenter des excuses pour le moins", a déclaré mardi l’ancien ministre Delphine Batho à propos de Michel Sapin, au lendemain des témoignages de plusieurs élues accusant le député Denis Baupin de harcèlements et d’agressions sexuels.
C’est désormais chose faite. Accusé dans le livre L’Elysée off, de Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri, d’avoir "fait claquer l’élastique de la culotte" d’une journaliste présente avec le ministre lors d’un forum en 2015, Michel Sapin a tenu à clarifier cette troublante histoire.
"J’en ai été et en suis encore désolé"
Le ministre a donc envoyé à l’AFP mardi soir un communiqué, où il écrit : "Lors d’un déplacement en janvier 2015 à Davos, au milieu d’une vingtaine de personnes, j’ai fait à une journaliste une remarque sur sa tenue vestimentaire en posant ma main sur son dos. Il n’y avait dans mon attitude aucune volonté agressive ou sexiste, mais le seul fait d’avoir choqué la personne en question démontre que ces paroles et ce geste étaient inappropriés, et j’en ai été et en suis encore désolé", affirme le ministre.
"Dans les minutes qui ont suivi, la journaliste a demandé à me voir en tête à tête pour me faire part de son indignation. Je lui ai évidemment présenté mes très sincères excuses", ajoute-t-il.
Des propos corroborés par un collectif de journalistes
La scène avait été relatée de manière différente dans une tribune signée par quarante femmes journalistes, publiée en mai 2015 dans Libération. Les auteurs évoquaient un "ministre qui, nous voyant penchée pour ramasser un stylo, ne peut retenir sa main en murmurant : 'Ah, mais qu'est-ce que vous me montrez là?'".
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Toutefois, contacté par Métronews, le collectif "Bas les pattes", dont fait partie la journaliste en question avait expliqué qu’il "ne s’agi(ssait) ni d’une culotte qu’on fait claquer ni d’une main aux fesses", précisant que le ministre avait en réalité "touché le bas du dos" de la reporter, comme l’avoue aujourd’hui Michel Sapin.
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