271 000. C’est le nombre de victimes de violences conjugales en 2023, soit une hausse de 10% en un an en France. Voici les départements particulièrement concernés.
Les faits remontent à une vingtaine d’années mais Valérie Pécresse a récemment accepté d’en parler. Au cours d’un entretien accordé à Gala et publié cette semaine, l’ancienne ministre du Budget sous Nicolas Sarkozy (2001-2012) a en effet raconté avoir été victime de harcèlement pendant ses études. "Lors d’un stage, j’ai été harcelée par mon chef", a-t-elle déclaré. La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France a ensuite expliqué avoir subi à plusieurs reprises de machisme. "A l’Ena, certains machos m’appelaient ‘Jeune et Jolie’", s’est-elle souvenu. Et Valérie Pécresse de poursuivre : "Puis un poste m’a été refusé car j’ai avoué, pendant l’entretien d’embauche, que j’étais enceinte de trois mois. A la Région, mes adversaires de gauche me surnommaient ‘La blonde’".
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"Ni Chirac ni Sarkozy, n’ont peur des femmes qui ont de la personnalité"
Mariée et mère de trois enfants, l’ancienne membre du gouvernement a également confié que son mari lui avait toujours été d'un précieux soutien. "Je ne serais pas où je suis sans mon mari. Il m’a soutenue en tout, et m’a donné confiance. Il est aussi féministe que moi", a-t-elle assuré.
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Par ailleurs interrogée sur l’attitude de Jacques Chirac, celui qui lui a "mis le pied à l’étrier", Valérie Pécresse a concédé qu’il était "certes un peu macho, mais pas misogyne". "Il était surprotecteur au départ, un brin paternaliste. Mais, heureusement pour moi, ni Chirac ni Sarkozy, n’ont peur des femmes qui ont de la personnalité", a-t-elle conclu à ce sujet.
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