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A quelques jours du vote de confiance du gouvernement Valls II, l'ancienne ministre du Logement a annoncé qu'elle voterait "non". Plus de détails.

Il ne faudra pas compter sur elle pour éviter à Manuel Valls d’avoir à présenter la démission de son gouvernement et à François Hollande de dissoudre l’Assemblée nationale. En effet, à quelques jours du vote de confiance au gouvernement Valls II prévu le 16 septembre, l’ancienne ministre du Logement a  annoncé sur RTL : je ne vais "effectivement" pas voter la confiance au gouvernement.

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Estimant que "cette politique (menée par Manuel Valls, ndlr)" a peu de chance de "fonctionner", l’ex-membre du gouvernement a précisé qu’elle pourrait cependant revoir ses positions s’il y a "un grand changement de cap". Et la députée écologiste de Paris de rappeler que lors "de son discours du Bourget", le président socialiste avait assuré qu’il "n’y a qu’une seule politique possible". "Les écologistes ne sont pas passés dans l’opposition (…) ils sont toujours disponibles pour mener une politique en faveur de la transition écologique", a-t-elle par ailleurs assuré.

Un vote à haute risque pour Manuel VallsAlors qu’il n’y était pas obligé, Manuel Valls a décidé de soumettre son nouveau gouvernement à un vote de confiance. Une décision risquée car si les socialistes et leurs alliés du Parti radical de gauche détiennent actuellement 305 sièges, la majorité absolue est de 289. Et si les radicaux de gauche restent pour le moment fidèles à la ligne économique du gouvernement, du côté du groupe socialiste des tensions pointent, notamment avec les députés frondeurs. D’autre part, le Front de gauche est entré depuis plusieurs mois dans l’opposition et les députés écologistes refusent souvent de voter les textes portés par le gouvernement.

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Malgré tous ces éléments qui font planer le spectre d’une dissolution, Manuel Valls reste confiant. "Une dissolution ? Je ne l'imagine pas (...) Je ne doute pas", a-t-il déclaré il y a quelques jours.

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