Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Jérôme Cahuzac n’a pas convaincu Jean-Marc Ayrault. Au micro de France Inter ce mercredi, le Premier ministre a en effet déclaré que l’ancien ministre en charge du Budget avait "un côté pathétique" car c’est "quelqu’un qui a menti". Alors que Jérôme Cahuzac a tenté mardi soir de faire amende honorable auprès de l’exécutif et de l’ensemble des Français, le chef du gouvernement a considéré que cette intervention sur le plateau de BFMTV et RMC n’était autre qu’une "espèce d’opération de com". Se disant "choqué" par de telles méthodes, il a même confié n’avoir pas "regardé jusqu’au bout". Et Jean-Marc Ayrault d’insister : "Je me repasse sans cesse les images où un ministre de la République, interrogé par un député de l’opposition, dit dans le lieu solennel de la représentation nationale : ‘je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger ‘".
"Ma part d'ombre, je vous invite à la voir, c'est…"
Visiblement remonté contre Jérôme Cahuzac, Jean-Marc Ayrault a poursuivi ses critiques : "Je trouve presque indécent qu’on ait organisé un feuilleton, il y a comme une opération de com. On n’est pas en Amérique, on est en France !". Et alors que l’ancien ministre a insisté mardi soir sur sa "part d’ombre" qu’il aurait tenté de « repousser », sous-entendant qu’il n’était certainement pas le seul a en être affublé, le chef du gouvernement a tenu à apporter quelques précisions. Reconnaissant avoir effectivement sa propre "part d’ombre", il a confessé : "Ma part d'ombre, je vous invite à la voir, c'est mon combi Volkswagen". Fort de sa réponse aux sous-entendus de Jérôme Cahuzac, Jean-Marc Ayrault a même lancé au journaliste qui l’interrogeait : "on pourra faire un tour ensemble".