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La commission des finances de Nouvelle Aquitaine examine depuis jeudi le rapport de la chambre régionale des comptes sur les problèmes budgétaires de l'ex-région Poitou-Charentes.
La semaine dernière, Ségolène Royal avait exprimé sa satisfaction et son soulagement en affirmant que ce rapport lui donnait raison. Or, selon France 3, qui a pu découvrir le document, ses conclusions confirment la mauvaise gestion de l'ex-région, aujourd'hui fondue dans la super-région Nouvelle Aquitaine. Il confirme notamment les emprunts toxiques à hauteur de 46 millions d'euros.
Comme le rappelle France 3, Ségolène Royal, qui a présidé la région Poitou-Charentes pendant 10 ans, avait accusé Alain Rousset, l'actuel président (PS) de Nouvelle Aquitaine et commanditaire du rapport, d'avoir accumulé du ressentiment à son égard "parce que (elle était) à la tête de la seule région à ne pas augmenter les impôts, contrairement à l'ancienne Aquitaine" avait-elle dit.
"Pour moi, c'est un mensonge d'État"
A la Tribune de Bordeaux, Yves d'Amécourt, vice-président du groupe LR Nouvelle Aquitaine, ne mâche pas ses mots. "Quand Ségolène Royal, ministre, affirmait qu'il n'y avait pas d'emprunts structurés dans une émission à forte audience (On n'est pas couché, ndlr) elle mentait… Pour moi c'est un mensonge d'État", assure Yves d'Amécourt qui demande même sa destitution. "Je ne sais pas s'il est possible de la destituer, mais ce que je sais, c'est que quand le gouvernement a été remanié, l'occasion de la sortir était là. Ce qui n'a pas été fait relève de la faute politique", précise de son côté Jean Dionis du Séjour (UDI).
Pour rappel, Ségolène Royal avait publié un communiqué le 8 décembre intitulé "Rétablir la vérité : la gestion de la région Poitou-Charentes irréprochable".
"Il n'y a pas d'impayés puisque la trésorerie disponible et le potentiel de recettes sont bien supérieures aux factures en paiement", se défendait-elle en octobre auprès du Point, évoquant "un excédent de trésorerie de 40 millions". Le ministre de l'Écologie a même menacé de porter plainte contre Alain Rousset s'il persistait à évoquer les "dérives financières" du Poitou-Charentes.