La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Au tour de Christiane Taubira de réagir à l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy. Et la garde des sceaux n'es pas tendre avec l’ex-chef de l’État dans un entretien paru aujourd’hui dans la presse régionale.
Pour elle, Nicolas Sarkozy a adopté "une piètre ligne de défense, une méthode de diversion assez éculée". La ministre rappelle le "droit à la présomption d’innocence" de l’ancien locataire de l’Elysée et s’interdit "de commenter une affaire en cours". En revanche, elle n’hésite pas à répondre aux attaques que lui a adressées Nicolas Sarkozy.
"Tout justiciable n'a pas le loisir de venir à la télévision"
Dans son interview, Nicolas Sarkozy a expressément nommé Christiane Taubira pour le rôle supposé qu’elle aurait joué dans l’affaire des écoutes. La ministre est ainsi revenue sur la stratégie de Nicolas Sarkozy estimant que "tout justiciable n'a pas le loisir de venir à la télévision pour expliquer comment il a été 'maltraité'". Sévère, elle considère que "d'un point de vue politique, c'est une piètre ligne de défense et, en même temps, une méthode de diversion assez éculée".
La garde des sceaux a également critiqué la comparaison avec Jérôme Cahuzac qui selon elle n'a pas lieu d'être. "La comparaison ne me paraît pas justifiée pour la simple raison qu'une fois que le parquet a disposé d'éléments concernant M. Cahuzac, celui-ci a été convoqué. Il a reconnu les faits. La garde à vue sert à établir les choses" a-t-elle précisé.
Enfin, concernant le traitement judiciaire dont fait l’objet Nicolas Sarkozy, la ministre de la Justice évoque "le respect du droit" rappelant que "ce sont les juges qui décident".