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Comme annoncé par plusieurs députés, Manuel Valls a bel et bien utilisé l’article 49-3 de la Constitution mardi à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre s’est donc passé de l’avis des parlementaires pour faire passer un projet de loi contesté à droite comme à gauche. Un coup de force qui a déclenché l’ire de plusieurs députés, notamment ceux de l’opposition. Furieux, plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs quitté l’Hémicycle. "L’Assemblée a été humiliée", a déploré le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob.
Une "arme fatale" pour "éviter une guérilla"C’était un "choix d’efficacité", s’est quant à lui défendu le chef du gouvernement quelques heures plus tard sur TF1. Invité du JT de la Une, il a justifié le recours à cet article par la nécessité de faire adopter le texte "avant l’été" et surtout, d’éviter "dix jours de guérilla parlementaire". Les débats devaient initialement durer jusqu’au 24 juin mais Manuel Valls y a coupé court en en engageant la responsabilité du gouvernement. François Hollande a par la suite annoncé que l’adoption définitive de la loi Macron aurait lieu "d’ici le 14 juillet".
Un nouvel usage du 49-3 en juillet ?Pressé d’en finir avec ce projet de loi critiqué, le locataire de Matignon a également expliqué que "les Français l'attendent pour le travail du dimanche, le transport en cars, le permis de conduire… Ce que demandent les Français, c'est de l'efficacité, de la rapidité". Autant d’arguments qui, selon lui, justifient le recours à cette "arme fatale". D’ailleurs Manuel Valls a prévenu qu’il n’hésiterait à en faire à nouveau usage en juillet pour l'adoption définitive : "nous le ferons tranquillement. C'est un droit que confère la Constitution".
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