De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Libérée de ses engagements ministériels, Cécile Duflot n’en finit pas de balancer sur le gouvernement. Après avoir sorti un livre dans lequel elle assure que des ministres "savaient depuis longtemps" pour l’affaire Cahuzac, l’écologiste a profité de la rentrée politique de Benoît Hamon dimanche pour en remettre une couche. "Je me sens beaucoup plus socialiste que le Premier ministre", a-t-elle en effet lâché devant les dizaines de militants d’Un monde d’avance, le courant politique de l’ex-ministre de l’Education nationale, rassemblés à Vieux-Boucau (Landes).
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"Nous avons un devoir d’intervention collective"Visiblement remontée contre le locataire de Beauvau et son équipe, Cécile Duflot a ensuite rappelé ce qu’était pour elle le socialisme : "travailler sur une organisation sociale et économique qui tend vers plus de justice et moins d’inégalités". Mettant en garde contre la montée de Marine Le Pen dans les sondages, "l’alternative d’une femme blonde du Front National", l’ancienne membre du gouvernement a également estimé que "nous avons un devoir d’invention collective qui est de bâtir une galaxie nouvelle, de retrouver la voie d’un projet de transformation sociale".
"Arrête, laisse-nous faire !"Loin de ne s’en prendre qu’à Manuel Valls, Cécile Duflot a poursuivi en ciblant François Rebsamen. Faisant allusion à une récente interview du ministre du Travail, elle a lancé face à la foule : "Si tu n’y crois plus François, si tout ce pourquoi tu as censément milité, tu penses que c’est périmé, arrête, laisse-nous faire !". Au cours de son entretien à un magazine bourguignon, le ministre, qui a toujours contesté la véracité des propos rapportés, auraient confié se battre "depuis longtemps pour une vision libérale de l’économie". Selon lui, les Français auraient "conscience qu’il faut adapter (…) le système social (…) en renforçant les contrôles et en assouplissant les seuils", comme celui des 35 heures.
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