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Lors du licenciement de collaborateurs à l'Assemblée nationale, la députée EÉLV aurait manœuvré pour économiser 50 000 euros de cotisations. Une accusation démentie par l'intéressée.

Le Canard Enchaîné a publié ce mercredi un article accusant Cécile Duflot de fraude à l'URSSAF, à hauteur de plus de 50 000 euros. Les faits évoqués se sont déroulés entre mai et juin dernier.

Lors de cette période, six députés d'Europe Écologie-Les Verts (EÉLV) ont déserté le parti à l'Assemblée Nationale. Comme le rapportait Le Figaro alors, il ne restait plus que dix membres du parti au sein de l'Assemblée. Cela n'est pas suffisant pour rester dans l'institution : ils ont été licenciés.

Cécile Duflot aurait alors passé un entretien avec chacun des députés concernés et leur aurait présenté un "accord transactionnel". Ce type d'accord comporte la rédaction, par les employés licenciés, d'une "série de griefs" formulés "à l'égard de leur employeur", explique Le Canard Enchaîné, cité par Public Sénat. Or, c'est la députée elle-même qui aurait rédigé cette liste !

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Fraude et injustice

Un "accord transactionnel" permet de ne pas payer de cotisation à l'URSSAF. La manœuvre aurait donc fait économiser 50 000 euros à l'ex-ministre du Logement sur les 118 500 euros qu'elle devait débourser, constate Le Canard Enchaîné. En outre, certains collaborateurs limogés auraient reçu moins d'argent du fait de leurs accointances politiques.

Cécile Duflot s'est empressée de nier ces attaques, dénonçant une "absence de travail" de la part du rédacteur de l'article. D'après Le Figaro, les collaborateurs soi-disant lésés ont salué "l'écoute et l'investissement personnel" de la députée. Le Télégramme rapporte en outre que, selon elle, "l'intégralité du processus a été supervisé par une avocate et par les services de l’Assemblée".

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