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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Emmanuel Macron a lancé son nouveau parti "En Marche !", mercredi soir à Amiens. "Ni à gauche, ni à droite", le mouvement politique naissant suscite des réactions bien différentes chez les politiques, entre soutien et hostilité affichée.
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"Je crois que c'est pas mal, ça apporte un peu de sang neuf, ça fait peut-être bouger un peu le vieux socialisme, et puis au total je ne vois aucune incompatibilité entre Emmanuel Macron et Alain Juppé", a déclaré sur France 2 Jean-Pierre Raffarin, soutien du maire de Bordeaux pour la primaire du centre et de la droite.
Est-ce qu’il pourrait rallier le ministre ? "Il n'en n'est pas encore question, mais disons que ça va plutôt dans la bonne direction, ça fait un pèlerin de plus dans le chemin central de la République", a-t-il répondu.
Jean-Pierre Raffarin à tout de même tenu à tempérer ses propos : "Pour le moment, Macron est un peu virtuel : il est en marge de l'action et il lui manque des libertés pour agir. Il n'en est qu'à ses débuts, il faut qu'il fasse ses preuves, mais il va dans la bonne direction. (…) Emmanuel Macron est une promesse politique."
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Pascale Boistard, secrétaire d'Etat chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie a posté un message équivoque sur Twitter : "Ecoutez 'Je marche seul' de Jean-Jacques Goldman". Une référence évidente au nom du nouveau mouvement de son collègue Emmanuel Macron.
La veille, elle avait ouvert les hostilités dans les colonnes du Figaro, en déclarant : "Ce qu'Emmanuel Macron fait en dehors de ses fonctions ministérielles, je m'en fiche. Sa vie, son oeuvre, ses ambitions politiques personnelles, je m'en fiche".
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Le premier secrétaire du Parti socialiste s'est également exprimé sportivement dans Les Echos : "S'il contribue à élargir la majorité son apport est positif. S'il provoque crispation et réduction son action l'est moins. Il a le choix des armes. S'il veut changer le centre de gravité de la gauche, il fait fausse route. Actuellement c'est plutôt Eric Cantona que Didier Deschamps".
Pierre Gattaz, le patron du Medef, a lui aussi été séduit par l'initiative de Macron. "J'aime bien, c'est rafraîchissant", a-t-il déclaré sur France Inter.
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Najat Vallaud-Belkacem a, quant à elle, félicité Emmanuel Macron : "Je crois que notre démocratie a un besoin vital qu'on ramène à la politique un certain nombre de Français qui s'en sont éloignés. Et si ce mouvement va dans ce sens, c'est une bonne chose."
Jean-Luc Mélenchon s’est amusé de la création de ce mouvement sur France Info. "Ça fait rigoler un peu. Les gens qui ont mis en panne tout le système et l'économie du pays qui font un truc qui s'appelle 'En Marche !'. En tout cas, moi, ça me fait rigoler", a ironisé le député européen.
"Il y a une ambiance de révolution de palais. Vous et moi, on ne sait pas très bien qui manœuvre pour qui dans cette histoire mais on voit bien qu'ils sont en pleine préparation de la campagne présidentielle de François Hollande", a-t-il ajouté.
"Bien sûr que je vais adhérer. Si je suis là ce soir, c'est que je suis membre du PS et je ne quitterai pas le PS, mais je souhaite continuer avec Emmanuel Macron, avec d'autres gens de toutes sensibilités", a affirmé le sénateur François Patriat.
A l’annonce de la création du parti, le numéro 2 du Front national Florian Philippot, a aussitôt tweeté: "Macron fait encore mieux que Valls en créant 'En marche !', le 1er parti certifié UMPS, ‘double appartenance PS et UMP autorisée’".
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