De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ministre de l’Education, de l’Enseignement et de la Recherche depuis ce mardi soir, Najat Vallaud-Belkacem ne fait pas l’unanimité parmi l’extrême droite et une partie de la droite. En effet, la nouvelle ministre de 36 ans avait défendu l’expérimentation des ABCD de l’égalité, ce qui lui vaut d'être accusée de vouloir véhiculer la théorie du genre dans les écoles. Bien que le projet a été suspendu, la rancune des opposants au Mariage pour tous et à l’éducation à l’égalité fille-garçon persiste.
"Une provocation pour un grand nombre de Français"
La présidente de la Manif pour tous, Ludovine de la Rochère, ne digère pas cette nomination et y voit même "une provocation pour un grand nombre de Français", rapporte Le Figaro. cette dernière se dit "horrifiée" par ce choix. Elle appelle en outre les Français à descendre dans la rue le 5 octobre prochain.
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Ludovine de la Rochère et les sympathisants de la Manif pour tous ne sont les seuls à dénoncer cette nomination. Ainsi, le député UMP de Haute-Loire, Laurent Wauquiez, a qualifié la désormais numéro 4 du gouvernement "d’ultra pro-gender". De son côté, le vice-président du Front national Florian Philippot estime que cette nomination témoigne d’une volonté de "tester les sondages négatifs".
Nadine Morano a, elle, pointé le fait que "Najat Vallaud-Belkacem veut enseigner l'égalité aux petits garçons et petites filles mais se prononçait contre la loi interdisant la burqa".
En somme, la nomination de l’ex-ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports est au mieux une "provocation", au pire une "bravade du président de la République", selon les termes de Christine Boutin. Le député UMP Eric Ciotti parle même "d’idéologie dangereuse".
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Il n’y aura "pas de polémique inutile" dans le ministère de Najat Vallaud-Belkacem
Interrogée ce mercredi matin par France info, Najat Vallaud-Belkacem est revenue sur les critiques dont elle fait l’objet : "la polémique inutile, les débats stériles, l'instrumentalisation insupportable de l'école, n'auront pas de place dans mon ministère".
L’élève modèle du PS a expliqué qu’elle concentrerait son énergie sur la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires dont "plus de 80% des maires étaient satisfaits" à l’issue de la "première salve d’expérimentation". "Ma responsabilité principale c'est de faire en sorte que les parents aient confiance dans l'école, de faire en sorte que les Français sachent que l'école c'est l'outil numéro 1 au service de l'ambition républicaine", a-t-elle encore déclaré.
"Ils y apprendront des principes et des valeurs, notamment l'égalité entre les filles et les garçons et ce sont des principes auxquels je tiens plus que tout", a encore souligné la nouvelle ministre de l’Education.
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