De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Brigitte Macron : cette peur qu’elle nourrit à l’égard d’Emmanuel Macron
Nul doute que la crise des gilets jaunes restera - en l’état - comme l’une des plus grosses et plus violentes crises du quinquennat d’Emmanuel Macron. Attaqué sur ses réformes autant que sur sa personnalité, le président de la République a dû repenser son rapport aux Français et à la chose publique. Pour autant, un certain nombre de proches et de soutiens s’inquiètent que le président ne s’enferme et ne s’isole qu’avec ses conseillers du premier cercle, relate Le Monde.
C’est justement une crainte de Brigitte Macron, qui "plaide" pour "accueillir davantage de nouvelles têtes". "Elle redoute “l’effet secte” d’un entourage tenté dans l’adversité de se replier plus encore sur les fidèles des premiers jours", peut-on lire dans l’article qui reprend une citation de Le Tueur et le poète (ed Albin Michel). Un livre des journalistes Nicolas Domenach et Maurice Szafran, récemment sorti et consacré au chef de l’Etat.
Brigitte Macron : comment elle subit la crise elle aussi
Première partenaire du président, Brigitte Macron subit aussi forcément la crise de plein fouet. La première dame a dû revoir ses déplacements à la baisse, indiquait fin décembre le quotidien du soir. Ses proches à Amiens et la boutique de chocolat familiale ont également fait l’objet de menaces. Pas plus tard que ce week-end, sa demeure du Touquet a pour une deuxième fois été entourée par de gilets jaunes.
Un retour sévère à la réalité pour le couple présidentiel ? L’Elysée réfute tout enfermement ou "déconnexion du réel". Et le palais, pour preuve que le président est ouvert, confirme qu'il continue d'utiliser une adresse mail personnelle qui lui perme de prendre le pouls et d'entretenir des correspondances privées sur différents sujets.
Un élu proche du chef de l’Etat assure tout de même qu’il a entendu Brigitte Macron et ceux qui le pressent de donner de l’air à son entourage : "Le président a senti le pays durant la campagne puis a repris son équipe de Bercy en arrivant à l’Elysée. C’était une erreur et il en a conscience. Il va changer des choses. Mais pas sous la pression". Le président se serait donner jusqu’à l’été, assure toujours Le Monde.