La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Dans le livre Le bal des dézingueurs, paru la semaine dernière chez Flammarion, on apprenait comment le trio Montebourg-Filippetti-Hamon avait été congédié par le Premier ministre à l’été 2014.
A lire aussi - Le jour où Manuel Valls a viré Arnaud Montebourg du gouvernement
L’ancien ministre du Redressement productif et celui de l’Education nationale avait à l’époque ouvertement critiqué la politique du gouvernement, avec le soutien d’Aurélie Filippetti sur Twitter. Les trois "frondeurs" avaient alors été convoqués dans le bureau du Premier ministre qui est revenu sur cet épisode dans le livre : "Je les reçois tous, la seule que j'engueule, c'est Filippetti, je lui demande ce qui lui a pris d'envoyer un tweet de soutien aux deux autres."
"C’est moi qui suis partie"
Interrogée il y a quelques jours sur Public Sénat par une journaliste qui lui a rappelé les propos de Manuel Valls, Aurélie Filippetti a commencé par dire que "c’est très sexiste". "Je suis la seule qu’il engueule", remarque-t-elle avant de se corriger : "Il ne m’a pas engueulé, on a eu une discussion, on s'est expliqués - ou on s'est engueulés pour reprendre ses termes - mais ce n'est pas lui qui m'a engueulé."
Puis, la compagne d’Arnaud Montebourg rappelle qu'elle avait fait paraître une lettre de démission quelques heures avant d'être convoquée par le Premier ministre. "Donc c’est moi qui suis partie. La réalité, c’est qu’il ne souhaitait pas ni que Benoît Hamon parte, ni que je parte. Il pensait isoler Arnaud Montebourg", révèle l’ancien ministre de la Culture qui tient cette information de l’aveu même du Premier ministre.
Vidéo sur le même thème : Hamon, Filippetti, Montebourg et maintenant Taubira : "Les disparus du quinquennat"