De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Hébétés, nous marchons vers le désastre". C’est par ces mots qu’Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Economie et actuel vice-président d’Habitat, a qualifié l’avenir de la politique gouvernementale.
Un retour "fracassant" selon les mots mêmes du Journal Du Dimanche qui publie la tribune de l’ancien espoir de la gauche écrite avec le banquier Mathieu Pigasse. "Est-il encore possible de sauver ce quinquennat ?", s’interroge même Arnaud Montebourg, alors que le Parti socialiste était en pleine réunion à Poitiers pour son congrès.
"Moi, j’assume la responsabilité de gouverner"
Des mots très durs à l’égard de la politique menée pourtant par son propre camp politique et qui n’ont pas manqué de faire réagir du côté de Poitiers. Au premier rang duquel, Manuel Valls, le Premier ministre, qui a répondu de manière indirecte à son ancien ministre : "Moi, j’assume la responsabilité (de gouverner) et je laisse l’irresponsabilité aux autres. Il faut avoir du courage pour gouverner."
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Le chef du gouvernement a ensuite raillé "ceux qui commentent, ceux qui font des tribunes exagérées, qui n'ont aucun sens avec la réalité, ceux qui, au fond, n'ont pu accepter de gouverner".
Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis n’a manqué lui aussi de tacler le verbe haut d’Arnaud Montebourg. "Monsieur Montebourg, ou Arnaud, n'a pas eu le courage de se présenter devant les militants… ", a-t-il remarqué tout en ajoutant que sa critique était "extrêmement forte mais les propositions sont extrêmement faibles".
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