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Alors que la polémique sur le burkini semblait toucher à sa fin, Manuel Valls a décidé de taper du poing sur la table lors de la réunion des socialistes à Colomiers (Haute-Garonne).
Devant des milliers de militants et une dizaine de membres du gouvernement, le Premier ministre est monté lundi à la tribune pour un discours d'une demi-heure qui devait clôturer ce meeting de rentrée.
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Le Premier ministre a tout d'abord évoqué un "nouveau totalitarisme", le "totalitarisme islamiste" qu’il faut "combattre et abattre" en changeant "notre culture de la sécurité". Puis, revenant sur l'affaire du burkini, il a réaffirmé son attachement indéfectible à la "liberté" des femmes et leur place, sur laquelle "nous ne pouvons transiger".
"Marianne, le symbole de la République, elle a le sein nu"
"Une société démocratique, libre, égalitaire, se juge d’abord peut-être aujourd’hui sur la place des femmes. La conquête de leur liberté, c’est le combat historique de la gauche", a lancé l'ancien maire d’Evry avant de lancer cette formule : "Marianne, le symbole de la République, elle a le sein nu parce qu’elle nourrit le peuple, elle n’est pas voilée parce qu’elle est libre. C’est ça, la République !".
A l'écoute de ses mots, les ministres Najat Vallaud-Belkacem et Marisol Touraine, au premier rang, n'ont pas eu l'air très enchantées. Pour cause, les deux femmes avaient eu des paroles opposées à celle du chef du gouvernement à propos des arrêtés anti-burkini pris dans certains communes.
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