La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
son non-lieu prononcé un peu plus tôt dans la journée de lundi. Non content d’avoir été officiellement et définitivement mis hors de cause dans cette affaire, l’ancien chef d’Etat a non seulement manifesté sa joie mais également saisi l’occasion de tacler la justice française et ses adversaires qui se sont galvanisés de ses ennuis judiciaires. "Deux ans et demi d'enquête. Trois juges. Des dizaines de policiers. 22 heures d'interrogatoires et de confrontations. Quatre perquisitions. Des centaines d'articles mettant en cause ma probité durant la campagne présidentielle. C'était donc le prix à payer pour que la vérité soit enfin établie", a-t-il ainsi énuméré non sans une pointe d'amertume.
"En décidant d'un non-lieu, la justice vient de me déclarer innocent dans le dossier Bettencourt". C’est par ses mots que Nicolas Sarkozy a commencé son message posté sur Facebook suite l’annonce de"On en gagne jamais à calomnier"Et d’ajouter, comme pour enfoncer le clou : "Eu égard aux responsabilités que j’ai exercées, je ne ferai aucun commentaire sur la manière dans la justice a été rendue (…) Aux politiques qui durant ces longs mois ont utilisé cette affaire, et participé à cultiver le soupçon, je veux rappeler combien la présomption d’innocence est un principe fondamental. tous les Français dont la fidélité envers et contre tous m’a bouleversé On ne fait qu’abaisser la démocratie".
"Tous les Français dont la fidélité envers et contre tous m’a bouleversé"Ses comptes réglés avec ses détracteurs, l’ancien occupant de l’Elysée s’est ensuite concentré sur l’annonce de cette bonne nouvelle. Visiblement réjoui, Nicolas Sarkozy a tenu à exprimé sa gratitude et sa reconnaissance envers tous ceux qui l’ont soutenu et n’ont pas douté de son innocence. "Je veux remercier tous ceux qui m’ont soutenu, aidé, témoigné leur confiance : ma femme, ma famille, mes amis, ma formation politique et notamment son président Jean-François Copé, et surtout tous les Français dont la fidélité envers et contre tous m’a bouleversé".En mars dernier, Nicolas Sarkozy avait également eu recours au réseau social Facebook pour s’exprimer suite à l’annonce de sa mise en examen pour abus de faiblesse. L’ancien président de la République avait alors estimé que cette décision était "injuste et infondée". Cité par l’ex- chef d’Etat dans son message de remerciements, le président de l’UMP s’est, quant à lui, dit « heureux » de ce dénouement. De son côté, François Fillon, qui s’est récemment déclaré "de facto en compétition" avec Nicolas Sarkozy en 2017 a indiqué qu’ "il est heureux de constater que la justice (le)disculpe".