De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il risque de perdre quelques couleurs. Le Livret A apparaît, avec l’assurance-vie, comme le placement préféré des Françaises et des Français. En témoignent encore les records de collecte observés en février 2022 : les épargnants ont déposé pas moins de 350 milliards d’euros, à en croire la Caisse des dépôts, dont les informations sont reprises par Le Parisien. Pourtant, il serait malhonnête de dire qu’un tel produit d’épargne mérite autant d’entrain… Particulièrement en ce moment. Inflation oblige, le Livret A n’est plus en mesure de protéger les bas de laine des investisseurs de France et de Navarre.
L’inflation, poursuivent nos confrères, est attendue à 4% sur le seul mois de mars. C’est l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) qui en a estimé le taux. A en croire les économistes, elle pourrait même grimper à 4,5% sur le deuxième trimestre de l’année. Or, le Livret A - de même que son petit frère, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) - ne rémunère qu’à hauteur de 1%, depuis le 1er février 2022. C’est loin d’être suffisant.
Inflation : que devriez-vous faire de votre Livret A ?
Le Livret A ne constitue pas une solution efficiente pour préserver son argent. “Vous perdez donc de l’argent si vous placez vos économies sur ces livrets ! Il faut les proscrire en ces temps d’inflation importante. L’assurance-vie, c’est aussi de l’argent liquide. Elle est trois fois plus rentable que le livret A, et sans plafond !”, explique à nos confrères Antoine Delon, président du courtier en assurances Linxea.
Si toutefois vous espérez battre l’inflation et continuer à gagner de l’argent à l’aide de votre épargne, il va falloir trouver des produits dont les taux de rendement excèdent 4 ou 5%. Autrement dit ? Prendre des risques, puisqu’aucun livret garanti ne permet de telles performances.