
INTERVIEW. Une nouvelle tempête en formation au large des îles Canaries se dirige actuellement vers la France. Idriss Boumaza, météorologue chez Médias-Weather, nous en dit plus sur cette dépression qui risque...
Il s’agit, sans nul doute possible, du placement préféré des épargnants. L’assurance-vie séduit les Françaises et les Français depuis longtemps désormais… et compte parmi les supports de dépôt les plus utilisés en France. En vérité, elle n’est doublée que par le compte courant et se positionne mieux que ne le fait le Livret A. Tout ceci, ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué Planet, n’est guère surprenant : c’est un produit taillé pour plaire.
"L’assurance-vie est un produit un peu étrange au départ mais qui a fini par faire son trou. Plusieurs dispositifs fiscaux l’ont favorisée par rapport à d’autres placements et elle a bénéficié d’un mauvais outillage français en matière d’épargne de long-terme. Il n’était donc pas très complexe de combler ce vide. Pourtant, il faut bien le dire, l’assurance-vie n’a pas particulièrement démérité ; quand bien même ce n’est pas le placement du siècle", rappelait ainsi l’économiste Jacques Bichot dans nos colonnes. Et lui de poursuivre, plus synthétique : "C’est le bon placement de long terme du bon père de famille".
Force est de constater que la polyvalence d’un tel placement fait en grande partie sa force. L’assurance-vie permet à la fois de préparer sa retraite, d’alimenter une épargne de précaution… où tout simplement de faciliter la transmission. Cependant, elle doit être bien utilisée pour se montrer efficace. Particulièrement pour celles et ceux qui souhaiteraient s’en servir comme leg.
Pour ne pas être pris au dépourvu, il est donc essentiel de bien comprendre le fonctionnement de la clause bénéficiaire. C’est elle qui permet (ou non) de léguer les sommes placées sur le contrat aux héritiers. Mais de quoi s’agit-il, au juste ?
“La clause bénéficiaire est la partie du contrat qui permet de désigner la ou les personnes qui recevront un capital lors du décès de l’assuré, qui est en général le souscripteur”, écrit d’entrée de jeu l’administration française sur le site du service public.
Il importe d’ailleurs de noter qu’il n’est théoriquement pas nécessaire, pour le souscripteur, de préciser à l’assuré qu’il est le bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie. Dans la pratique, cependant, mieux vaut le tenir informé ; au risque sinon de le voir contraint d’attendre pour exiger le paiement des capitaux. Dans un cas comme dans l’autre, note Mieux Vivre-Votre Argent, il est fortement recommandé de prévenir le notaire, afin que celui-ci puisse s’assurer du respect de vos dernières volontés.
La clause bénéficiaire, il importe de le rappeler, peut être rédigée par le détenteur d’une assurance-vie… dès lors que ce dernier est majeur. Il est ensuite possible de désigner n’importe quel bénéficiaire, poursuit le site d’information spécialisé. De même, rien n’empêche d’en identifier plusieurs.
Ceci étant, le Code civil formule plusieurs interdictions. En voici la liste :
Il n’est pas permis de procéder à des nominations contraires aux bonnes moeurs (concubin adultère, dès lors qu’il s’agit de rémunérer une telle relation par exemple)