La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Je suis là comme fille d'un pédocriminel, d’un monstre au sens actuel du mot". Ce sont les mots d'Audrey Pulvar sur France Inter ce lundi 15 février. Très émue, l'adjointe à la mairie de Paris a évoqué le difficile processus qu'a été pour elle la révélation des actes de pédocriminalité qu'auraient perpétré son père.
"Quand vous êtes la fille d’un monstre, forcément vous vous demandez si vous êtes un monstre vous-même. C’est un processus presque automatique. Les choses sont un peu moins simples qu’elles n’y paraissent, et je ne suis pas là non plus pour répondre à mes détracteurs, dont je n’ai pas grand-chose à faire sur ce sujet", a-t-elle confié.
Pour l'ancienne journaliste, "l'important était que les victimes puissent s'exprimer". Pour rappel, début février, trois cousines d'Audrey Pulvar ont accusé Marc Pulvar d'avoir abusé d'elles lorsqu'elles étaient enfants. "Si je me suis tue depuis huit jours, c'est parce que pour moi l'important c'était que les victimes puissent s'exprimer. Et qu'effectivement ici, à Paris, en France métropolitaine, ce n'est pas 'l'affaire Marc Pulvar', qui est quand même l'auteur des crimes, ce n'est pas la parole des victimes qu'on a entendues, c'est mon nom qui a été mis en exergue", a regretté la candidate à la présidence de la Région Ile-de-France.
"Ce qu'on veut c'est qu'on ne viole plus..."
Pour Audrey Pulvar, en libérant la parole, "ce qu'on veut c'est qu'on ne viole plus...". "Dans cette société se pose la question de savoir à quel point chacun et chacune est concerné par ce qu'il se passe, et comment chacun et chacune, à son niveau, doit se poser la question de la façon dont on identifie les signaux, dont on empêche ce genre de crimes", a-t-elle confié.
L'ancienne journaliste a confié avoir enfoui des souvenirs d'enfance qui ne lui sont revenus que des années plus tard. "Quand j'avais 5 ans, 6 ans, 7 ans, il s'est passé des choses dont je sentais qu'elles n'étaient pas normales. Mes parents se sont séparés quand j'avais 5 ans, je passais les vacances d'été avec mes cousines, avec mon père, en camping, et j'étais avec une de mes cousines, et il y avait un climat que je ne comprenais pas", a assuré Audrey Pulvar.
"Ma cousine m'a même dit un jour, dans ma tête elle avait 7 ans, elle m'a dit 'Ton père met sa main dans ma culotte'. Ça m'avait tétanisée, j'avais 6 ans, et après ces souvenirs ont été cadenassés dans cerveau, pendant des années, pendant 25 ans", a-t-elle confié en larmes.