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Joé Bédier et sa famille ont été agressés par des candidats de télé-réalité
Alors que le 10 janvier dernier le maire de Saint-André, Joé Bédier, et sa famille se trouvaient à l'hôtel le Créolia, ils ont été pris à parti par trois candidats de l'émission de télé-réalité Vacances des Anges 4.
"On était à table et une femme nous a interpellés en disant qu'on avait pris des photos d'eux. Elle a voulu voir nos téléphones. Sur le coup, je ne l'ai pas prise au sérieux et c'est là qu'elle s'est énervée", a expliqué le maire de Saint-André à Réunion 1ère ce 11 janvier et d'ajouter : "Quand j'ai vu qu'elle devenait agressive, je lui ai dit de sortir de là. À partir de là, ça a dégénéré, et la femme est devenue hystérique. Ma femme s'est fait gifler et j'ai reçu des coups".
D'après nos confrères, Joé Bédier aurait décidé de porter plainte. "Je demande à ce que ces gens ne restent pas à La Réunion, c'est de la provocation, c'est un manque de respect. Ils ont fait 10 000 kilomètres pour agresser des gens (...) L'agression était tellement violente que les excuses ne suffisent plus, on a affaire à des malades".
Une agression condamnée par le ministre des Outre-mer de la France, Sébastien Lecornu. " Les actes de violence commis en marge du tournage Les Anges 10 sont inadmissibles ! Je condamne fermement l’agression du maire de Saint-André, Joé Bédier, et de sa famille. Une enquête a été ouverte pour violences volontaires en réunion par le procureur de Saint-Denis. Avec le Préfet de La Réunion, nous demandons à la société de production de tirer toutes les conséquences de ce comportement scandaleux de membres de l’équipe de tournage", a-t-il écrit sur Twitter.
La production a exclu les candidats concernés
Contactée par le Parisien, la production "La Grosse équipe" aurait décidé d'exclure les trois candidats mis en cause dans cette affaire. "Je ne sais pas ce qui s'est passé, je n'étais pas là au moment où ça s'est passé, mais j'ai pris en compte la gravité du dossier et sans attendre de savoir qui a tort et qui a raison, j'ai décidé de renvoyer les trois personnes à Paris dès que possible en signe d'apaisement", a expliqué Antoine Henriquet, le président de la société de production et d'ajouter : "Dans nos contrats nous avons une clause qui indique qu'à la moindre violence, c'est l'exclusion, on ne peut pas se permettre cela".