Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
C'est un drame qui restera gravé à jamais dans le coeur du comédien. En 2006, le comédien Patrick Chesnais perdait son fils Ferdinand, l'un de ses trois enfants, issu de sa relation avec l'actrice Coralie Seyrig. Âgé de 20 ans, il est victime d'un accident de voiture à cause d'un ami qui a pris le volant alcoolisé. Leur voiture a percuté un autre véhicule alors qu'ils roulaient à contre-sens sur le périphérique parisien, rapporte Purepeople.
Dans son ouvrage intitulé La vie est belle. Je me tue à vous le dire !, paru en 2020, l'acteur se confiait avec émotion sur la perte de son fils et la douleur qui en découle. "Je voyais, lui, allongé pour toujours dans cette boîte, juste devant moi, porté par des costauds des pompes funèbres, calme, éteint, définitivement mort...", écrit-il et d'ajouter : "Je me disais que j'aurais dû mieux le protéger et que c'est moi qui aurais dû être dans cette boîte... Je n'ai pas été un bon père. Un bon père, ça empêche son fils de mourir à vingt ans".
Le soir de la disparition de son fils, Patrick Chesnais avait accepté de monter sur les planches malgré le drame. "La situation était au bord, au bord de tout, de la détresse, de la mort, de la vie qui continue. C'est comme pour manger, pisser, dormir, à un moment ça vient, ça dégouline", expliquait-il dans son ouvrage.
Patrick Chesnais : sa lettre bouleversante à son fils Ferdinand
Dans son nouvel ouvrage intitulé Lettres d'excuses, le comédien de 75 ans a rassemblé toutes les lettres écrites aux personnes qu'il a aimées, des missives qui sont devenues "des lettres d'excuses".
Sa première lettre est consacrée à son défunt fils à qui il demande de lui pardonner. Je te demande pardon de n'avoir pas toujours su comment m'y prendre avec toi", peut-on lire. L'acteur de Je ne suis pas là pour être aimé y fait un mea-culpa bouleversant au cours duquel il regrette "de ne pas pouvoir [l]’admirer grandir, je m’excuse de ne pas être témoin à ton mariage, je m’excuse de pas devenir le Papy idéal dont tu aurais rêvé pour de petits descendants".
Un texte plein de douleur dans lequel il se livre à coeur ouvert sur tous ces moments qu'il ne pourra pas partager avec lui, de ses "beaux yeux", de "son rire cascadant" mais également de ne plus "aimer la vie comme" et d'oublier "les choses" qui le concernent. Il finira par ces lignes qui chamboulent : "Toi, t’auras toujours tes vingt ans magnifiques. Je m'excuse de vieillir".